Πετῖνος

πέτομαι

πετόντεσσιν
πέτομαι (f. πτήσομαι et πετήσομαι, ao. 2 ἐπτόμην, d’où inf. πτέσθαι ; ao. radical ἐπτάμην (c. de πέταμαι, v. ce mot) ; act. intr. ἔπτην, d’où opt. πταίην, inf. πτῆναι et part. πτάς ; pf. inus.) voler : au propre :
1 en parl. d’oiseaux (aigle, Il. 12, 207 ; Od. 2, 147, 148 ; vautour, Il. 13, 62 ; grues, Il. 3, 5, etc.) ; ou d’insectes ailés (abeilles, Il. 2, 89 ; mouches, Hdt. 2, 95) ||
2 p. anal. en parl. de petits enfants qui n’ont pas encore la force de prendre leur essor, Soph. O.R. 17 ; en parl. de flèches, de pierres lancées avec force, Il. 13, 140 ; 20, 99, etc. ; ou d’hommes et d’animaux qui courent rapidement (hommes, Il. 13, 755 ; 16, 245, etc. ; chevaux, Il. 5, 366, 768, etc. ; Od. 3, 481, etc. ; chars, Hés. Sc. 308, etc.) ; en parl. de danseurs, Eur. Cycl. 71 ; en gén. Plat. Rsp. 567d, 647d, etc. ||
3 fig. voltiger par la pensée, ne fixer son esprit sur rien, Eur. Bacch. 332 ; particul. être ballotté par l’espérance, Soph. O.R. 487 ||
E Prés. 2 sg. πέτει, Eur. Bacch. 332 ; πέτεαι, Anacr. 9. Ao. radical 3 sg. ἔπτη, Batr. 208, d’où opt. 2 sg. πταίης, Anth. 5, 152 ; inf. πτῆναι, A. Pl. 16, 108.
Étym. R. indo-europ. *pet-, tomber ; cf. πέταμαι, ἵπταμαι, πτερόν, πτῆσις, lat. petō, sscr. pátati.