Φεραύλας

φέρϐω

φέρε
φέρϐω (seul. prés. impf. et pl. q. pf. ἐπεφόρϐειν)
A act.
I faire paître : βοτά, Eur. Hipp. 75, des bestiaux ||
II p. suite, nourrir : τινά, Hh. 30, 2 ; Eur. Or. 869, qqn ; ou avec le gén. : βοτάνης βοῦς, Hh. Merc. 105, repaître des bœufs d’herbe ; d’où :
1 élever : τινὰ τοίοισιν ἐν ἤθεσιν, A. Rh. 4, 1211, qqn dans de telles mœurs ||
2 entretenir : πατρώϊον οἶκον, Hés. O. 375, la maison paternelle ; fig. εἰράναν, Call. Cer. 136, entretenir la paix ||
B pass.
1 paître, A. Rh. 4, 1486 ||
2 se repaître, se nourrir, Soph. Ph. 957, fr. 181 ; ἔκ τινος, Hh. 30, 4 ; τινι, DP. 1050, de qqe ch. ; fig. : ἐλπίσι, Hpc. 1283, 4, se repaître d’espérances ||
3 p. ext. vivre, exister, être, A. Rh. 4, 1016 ||
Moy.
1 prendre pour pâture, se repaître de, se nourrir de : τι, Thcr. Idyl. 5, 131, de qqe ch. ; ἡ ψυχὴ τὸ σῶμα φέρϐεται, Hpc. 1184f, l’âme se repaît du corps, c. à d. le dévore, l’épuise ||
2 nourrir en soi : κρέσσονα ἡλικίας νόον, Pd. P. 5, 147, des sentiments au-dessus de son âge ||
E Prés. inf. épq. φερϐέμεν, Hés. O. 37.
Étym. Étymol. inconnue.