φιλία, ας (ἡ) [φῐ] amitié :
1 en
gén. Thgn. 306,
600, 1102 ; Hdt. 7, 152 ; Att. ;
au plur. Hpc.
254 ; Hdt.
3, 82 ; Plat.
Conv. 182c, etc. ; p. opp. à
ἔχθρα, Isocr.
9b ;
Plat. Soph.
242e,
etc. ; à
μῖσος, Isocr.
Antid. § 130 ; à
ὀργή, Plat.
Epin. 976b, etc. ; joint à εὔνοια, Xén. Cyr. 3, 1, 28 ;
à ὁμόνοια,
Plat. Rsp.
351d,
ou ὁμοφροσύνη,
Plut. M.
156c ;
à χάρις,
Plut. Lyc.
4, etc. ;
particul. en parl. de rapports entre les dieux
et les hommes, Plat. Conv. 188c ; des relations de
famille, Xén. Hier. 3, 7 ; de relations entre les États, Thc. 5, 5 ; 6, 34, 78, etc. ;
de l’affection d’un grand pour le roi,
Xén. An.
1, 6, 3, etc. ; de même,
en parl. de l’amitié des animaux entre
eux, Plat. Clit. 409d ; p. ext. en parl. de choses, Plat.
Epin. 976b ; φιλίαν ποιεῖσθαι πρός τινα, Xén. Mem. 2, 6, 29, contracter amitié avec qqn ; φ. λαϐεῖν παρά τινος, Xén.
Cyr. 3, 1, 28,
recevoir un témoignage de bienveillance de qqn ; διὰ φιλίαν ἰέναι τινί, Xén.
An. 3, 2, 8 ;
εἰς φιλίαν ἰέναι, Plat. Phædr. 237c, ou ἔρχεσθαι, Plat. Lys. 214d, entrer dans des
relations d’amitié avec qqn ; φιλίαν
διαλύεσθαι, Isocr. 302e, ou ἀποθέσθαι, Plut. M. 94d, rompre des liens
d’amitié ; τῆς φιλίας ἐξίστασθαί τινι,
Lys. 114, 2, se
détacher de liens d’amitié avec qqn ; φιλίαν
ποιεῖν τινι πρός τινα, Plut.
Thes. 19,
former des relations d’amitié entre une personne et une autre ;
avec une prép. : μετὰ φιλίας, Xén.
Mem. 1, 2, 10,
avec amitié ; διὰ φιλίας, Plat. Pol. 404e ; κατὰ φιλίαν, Plat.
Leg. 823b ; διὰ τὴν φιλίαν, Thc.
1, 91, par amitié ; φιλία πρός τινα, Isocr.
88d,
etc. ; εἴς
τινα, Eur. Hipp. 254, etc. ; τινός, Thc. 1, 91 ; 6, 78 ; Xén. An. 5, 6, 11 ;
τινί, Plat.
Gorg. 513b, etc. amitié pour qqn ; φιλίᾳ τῇ
σῇ, Xén. An. 7, 7, 29, par amitié
pour toi ||
2 amitié, au sens de vive affection, amour, mais sans idée de sensualité, Xén. Conv. 8, 15 ; Plat. Conv. 179c, 182c ; Phædr. 237c, etc. ||
3 amour, c. ἔρως, Spt. Prov. 5, 19 ||
4 fig. amour (du gain, Plat.
Rsp. 581a ; du pouvoir,
Arstt. Cæl.
3, 7, 10, etc.) ||
E Ion. φιλίη, Hdt. Hpc. ll. cc.
Étym.
φίλος.