φιλολογία

φιλόλογος

Φιλόλογος
φιλό·λογος, ος, ον []
1 qui aime à parler, en parl. de Lysias, Plat. Phædr. 236e ; p. suite, qui parle volontiers ou beaucoup, joint à πολυλόγος, p. opp. à βραχυλόγος, Plat. Leg. 641e ; d’où bavard, qui a la langue déliée (par l’effet du vin) Alex. (Ath. 39b) ||
2 qui aime les lettres ou l’érudition, la discussion, la dialectique, Plat. Lach. 188c, Phædr. 236e, Theæt. 161a ; joint à φιλόσοφος, Plat. Rsp. 582e ||
3 qui aime à disserter sur des sujets littéraires ou d’érudition, Arstt. Rhet. 2, 23, 11 ; joint à φιλομαθής, Plut. M. 618e ; p. opp. à ἀπαίδευτος, Périct. (Stob. 428, 52) ||
4 p. ext. qui s’occupe de recherches approfondies sur des questions d’érudition, particul. sur les langues ou l’histoire des anciens peuples ; les premiers écrivains qui se soient appelés φιλόλογοι en ce sens sont, en Grèce, Ératosthène, Suét. Gramm. 10 ; à Rome, Ateius Capiton ||
5 qui s’occupe de recherches sur les mots, p. opp. à φιλόσοφος, Syn. 43b ||
Cp. φιλολογώτερος, Cic. Att. 13, 12 ; sup. φιλολογώτατος, Plut. Cato ma. 22
E parfois accentué φιλολόγος, comme si de λέγω et non de λόγος, mais cela aurait le sens « qui dit des choses aimables », cf. δικαιολόγος.
Étym. φ. λόγος.