φιλτροδότης

φίλτρον

φιλτροποιός
φίλτρον, ου (τὸ)
I moyen de se faire aimer, particul. breuvage, incantation, charme pour se faire aimer, Soph. Tr. 1144 ; joint à θελκτήρια ἔρωτος, Eur. Hipp. 509 ; à θέλκτρα ἔρωτος, Soph. Tr. 584 ; à γοητείας, Plut. M. 126a ; à γοητεύματα, Plut. M. 792b ; à μαγγανεύματα, elPlut. Ant. 25 ; à ἐπῳδαί, Xén. Mem. 2, 6, 10 ; 3, 11, 16, etc. ; on le préparait en prononçant des formules magiques, Thcr. Idyl. 2, 1 ; et l’issue en était qqf. fatale, Arstt. M. mor. 1, 16, 2 ; Alciphr. 1, 37 ; p. ext. :
1 charme, attrait, séduction, Plut. Pomp. 55, 70 ; A. Pl. 204, etc. ; en gén. tout ce qui exerce une force d’attraction, tout ce qui éveille la sympathie, Eur. I.A. 917, fr. 104 ; H.f. 1407, Tr. 52 ; en parl. de la vertu, Eur. Andr. 207 ; φ. εἰρήνης, Plut. Num. 16, charme pour faire aimer la paix, en parl. de l’agriculture, etc. ; p. ext. tout ce qui exerce une action sur qqn ou sur qqe ch. : φ. ἵππειον, Pd. O. 13, 68, la bride qui calme les ardeurs, c. à d. la méchanceté du cheval ; φ. τόλμης, Eschl. Ch. 1029 (oracle) qui inspire de l’audace ||
2 amour, amitié, affection, Eur. Tr. 859, El. 1309 ; Xén. Mem. 2, 3, 14 ; El. N.A. 10, 17 ; Anth. 7, 623, etc. ||
II p. suite :
1 fossette au-dessus de la lèvre supérieure, Bion 1, 48 ; Poll. 2, 90 ||
2 panais sauvage, plante aphrodisiaque, Diosc. 3, 59 ; 4, 75.
Étym. φιλέω, cf. φίλητρον.