φοινικών

φοῖνιξ

Φοῖνιξ
φοῖνιξ, ικος () [ῑκ]
I pourpre, teinture de pourpre, litt. « couleur de sang », cf. φοίνιος, ou, sel. d’autres, ainsi nommée des Phéniciens, inventeurs de la pourpre, Il. 4, 161 ; 6, 219 ; Od. 23, 201, etc. ; Eur. Ph. 1488 ||
II palmier, Od. 6, 163 ; Hh. Ap. 117 ; Xén. Cyr. 7, 5, 4, etc. ; ὁ φ. palmier mâle, Hdt. 1, 193 ; ou palmier femelle, Hdt. 4, 172 ; 182, 183 ; ἡ φ. Hdt. 1, 193, palmier femelle ; prov. comme emblème de fermeté : φοίνικα στῆναι, Arr. An. 3, 12, se tenir droit et ferme comme un palmier ; p. suite :
1 feuilles du palmier, Arstt. M. mor. 1, 34, 43 ||
2 fruit du palmier, datte, Ath. 651b ; οἶνος φοινίκων, Xén. An. 2, 3, 14, vin de dattes ||
3 poudre préparée avec la fleur du palmier, Th. Od. 28 ||
III instrument de musique inventé par les Phéniciens, Hdt. 4, 192 ; Ath. 637b ||
IV phénix, oiseau fabuleux d’Égypte, Hés. fr. 50, 4 Gaisford ; Hdt. 2, 73 ; Luc. Herm. 53 ||
V sorte de plante graminée (Lolium perenne L.) Th. H.P. 2, 6, 11 ; Diosc. 4, 43 ||
VI sorte d’ouvrages ciselés ou gravés, Spt. Ezech. 41, 25.
Étym. cf. le suiv.
φοῖνιξ, mieux que φοίνιξ, fém. φοίνισσα ; gén. -ικος, fém. -ίσσης, d’un rouge de pourpre ou écarlate, en parl. d’un cheval, Il. 23, 454 ; de taureaux, Thcr. Idyl. 25, 127 ; d’une flamme, Pd. P. 1, 45 ; Eur. Tr. 815, etc. ||
E Fém. φοῖνιξ, Eur. l.c. ; neutre φοῖνιξ, Sch.-Eur. Or. 260.
Étym. cf. le préc.