φθίω
Φθιώτηςφθίω (prés. d’ord.
φθίνω, v. ce mot,
f. φθίσω,
épq. φθείσω,
ao. ἔφθισα,
épq. ἔφθεισα,
pf. rare ἔφθικα ; pass. ao.
ἐφθίθην, pf.
ἔφθιμαι) [ῑ
dans φθίω,
Od. 2, 368 ;
ῐ dans
ἔφθιεν, Il.
18, 446 ; aux autres
temps ῑ épq., ῐ
att. ; v. le moy.]
I intr. (au prés. et à
l’impf.) : périr, Od.
2, 368 ; dépérir, se consumer, se
flétrir : ἀχέων φρένας ἔφθιεν,
Il. 18, 446, il
se consumait de chagrin dans son cœur ; postér.
au part. pf. plur. fém. ἐφθικυῖαι,
en parl. de plantes qui se flétrissent,
Diosc. Proœm.
1, 2, p. 6 ||
II tr. (au fut. et à
l’ao.) : faire périr lentement, consumer, perdre peu à
peu, acc. Il.
6, 407 ; 16,
461 ; 22, 61 ; Od. 4, 741 ; cf. 16, 369, 428 ;
20, 68 ; Eschl.
Eum. 173,
727 ; Soph. O.R. 282 ||
Pass.-moy.
(f. φθίσομαι
[ῑ], φθείσομαι, pf. ἔφθιμαι [ῐ],
pl. q. pf. ἐφθίμην [ῐ]
aussi employé comme ao. 2, d’où sbj.
φθίωμαι, épq.
φθίομαι, φθίεται, φθιόμεσθα ;
opt. φθίμην, φθῖο,
φθῖτο [ῑ], inf. φθίσθαι, part. φθίμενος
[ῐ], ao. 1
pass. homér. ἐφθίθην [ῐ]) dépérir, se consumer, Il. 18, 100, etc. ; Od. 23, 331, etc. ;
avec un acc. : φθ. κακὸν οἶτον, Od.
13, 384, périr d’une mort funeste ;
avec un dat. : νόσοις, Soph. O.R. 963 ; avec une prép. : ὑπὸ
νούσῳ, Il. 13,
667, mourir épuisé par la maladie, par les maladies ;
πρός τινος, Eschl. Sept. 954, périr de la main de qqn ; οἱ
φθίμενοι, Il. 8, 359, etc. ;
Od. 11, 557 ;
24, 436, etc. ; Eschl. Sept. 732, etc. ; Soph. Tr. 1161, etc. ; Eur. Hec. 139 ; Xén. Cyr. 8, 7, 18, ceux qui sont morts ||
E Pf. act. seul. part. fém. ἐφθικυῖαι, Diosc.
Proœm. 1, 2 ; pass.
ao. 3 pl. poét. ἔφθιθεν
(p. ἐφθίθησαν)
Od. 23, 331 ;
pl. q. pf. 2 sg. ἔφθισο, Eschl. Sept. 970 ; 3 sg. ἔφθιτο, Il. 18, 100 ; Thgn. 1141 ; Eschl. Eum. 458 ; Soph. O.R. 902, etc. ; 3 pl. poét.
ἐφθίατο, Il.
1, 251. Moy. ao. 2
impér. 3 sg. φθείσθω, A. Rh. 3, 778 ;
sbj. 3 sg. épq. φθίεται (p. -ηται) Il. 20, 173 ; 1 pl. épq.
φθιόμεσθα (p.
-ώμεσθα) Il.
14, 87 ; opt.
φθίμην [ῑ] d’où 3 sg.
φθῖτο, Od.
11, 330 ; inf.
φθίσθαι, Il.
9, 246 ; φθεῖσθαι, A. Rh.
3, 754 ; part.
φθίμενος, Il.
8, 359 ; Od.
24, 436 ; Pd.
I. 4, 16 ;
Eschl. Sept.
732, fr. 449, etc. ; Soph. Tr. 1161, etc. ; Eur. Hec. 139 ; Xén. Cyr. 8, 7, 18.
Étym.
φθίνω.