πιστός, ή, όν :
A pass. qu’on peut croire, digne de foi, d’où :
I en
parl. de pers. sûr, honnête, loyal, Il. 15, 331, etc. ;
Hés. Th.
735 ; Xén.
Cyr. 7, 5,
27 ; Ar. Pl. 27 ; Isocr. 215d, etc. ||
II en
parl. de choses, sûr, croyable, vraisemblable, Hom. Att. etc. ; πιστὸν ἔχειν τι,
Thc. 1, 141,
tenir qqe ch. pour croyable ou certain ;
βροτῷ δὲ πιστὸν οὐδέν, Soph. fr. 583, pour les
mortels il n’y a rien de sûr ; οὐκέτι πιστὰ
γυναιξίν, Od. 11, 455, on ne peut plus se fier aux femmes ;
τὸ πιστὸν τῆς πολιτείας καὶ ὁμιλίας,
Thc. 1, 68, la
bonne foi dans les affaires publiques et les relations privées ;
au plur. : ὦ
πιστὰ πιστῶν, Eschl. Pers. 681, ô fidèles
d’entre les fidèles ||
III fidèle :
τινι, Il.
16, 147 ; Xén.
Hell. 6, 5,
44 ; Plat. Rsp. 567e, à qqn ; avec le
gén. : πιστός τινος,
Ergias (Ath.
360f) le
fidèle ami de qqn ;
subst. τὸ πιστόν :
1 foi, confiance :
τινος, Thc.
2, 40, en qqe ch. ; τὸ πιστὸν νέμειν τινί, App.
Civ. 3, 39,
ajouter foi aux paroles de qqn ; au plur.
Eur. Ph.
275 ||
2 confidence, secret,
Soph. O.C.
1488 ||
3 ce qui donne confiance,
garantie, caution : τὸ πιστὸν τῆς ἀληθείας
νέμειν, Soph. Tr. 398, jurer de dire la
vérité; au plur. τὰ
πιστὰ ποιέεσθαι, Hdt. 3, 8, se donner mutuellement des gages de sa foi,
c. à d. conclure un traité; πιστὰ θεῶν ποιεῖσθαι, Xén.
Cyr. 4, 2, 7,
se porter garant en prenant les dieux à témoin ; πιστὰ δοῦναι καὶ λαϐεῖν, Xén. Cyr. 3, 2, 23, se donner mutuellement des garanties ;
πιστὰ ἔχειν παρά τινος, Xén. Cyr. 4, 2, 13, avoir de qqn des gages de foi, des
engagements ou des garanties ;
τὰ πιστὰ τηρεῖν τινι, Hdn 8, 7, 9, tenir sa
parole envers qqn ; πιστὰ ἠξίου γενέσθαι,
Xén. Cyr.
7, 4, 3, il demandait que caution lui
fût donnée, il réclamait le serment de fidélité ||
B act.
I qui a foi, qui croit à
ou en, dat.
Thgn. 283 ;
Eschl. Pers.
55, etc. ; Soph. O.C. 1031 ; Plat. Leg. 824, etc. ;
au sens relig. croyant, fidèle,
NT. Ap.
16, 1 ||
II docile, soumis,
Xén. Hell.
2, 4, 30 ||
Cp. -ότερος, Thc. 5, 108 ; Ant. 122, 41 ; Isocr.
215d.
Sup. -ότατος, Il. 16, 147 ; Eschl.
Pers. 681 ;
Arstt. Top.
5, 3, 4, etc.
Étym.
πείθω.