πληγάς

πληγή

πληγῆναι
πληγή, ῆς ()
I coup :
1 au propre, en gén. : πληγὰς τύπτεσθαι, Ar. Ran. 636 ; Eschn. 19, 30, être frappé de coups ; ou, en s. e. πληγάς, τύπτεσθαι πολλάς, Ar. Nub. 972, être frappé de nombreux coups ; ὀλίγας παίειν, Xén. An. 5, 8, 12, frapper de quelques coups ; cf. Hdt. 3, 64 ; Eschl. Ag. 1395, etc. ; πληγὰς λαϐεῖν ὑπό τινος, Thc. 5, 50 ; Xén. An. 4, 6, 15, etc. recevoir des coups de qqn ; πληγὰς ἐμϐάλλειν, Xén. An. 1, 5, 11, etc. lancer des coups ; ἐντείνειν, Xén. An. 2, 4, 11, etc. asséner des coups ; καταφέρειν, Plut. M. 344d, porter des coups ; πατάσσειν, Plat. Gorg. 527d, appliquer des coups, etc. ; avec le gén. de la partie frappée : στέρνων πληγαί, Soph. El. 90, coups à la poitrine ; ou le gén. de l’instrument qui frappe : πληγαὶ τῶν ὀδόντων, Xén. Cyn. 10, 5, coups des défenses d’un sanglier ; différ. de τραῦμα, « blessure » : οὐ γενομένου τραύματος, πληγῆς μόνον, Plut. M. 563d, bien qu’il n’y eût pas de blessure, mais seulement un coup ; mais souvent impliquant l’idée de blessure (v. ci-dessous); particul. coup de la main, Plat. Leg. 890c, etc. ; Ar. Ran. 636, etc. ; coup d’une arme (épée, lance, etc.) Pd. O. 11, 45, etc. ; Eschl. Ag. 1343, etc. ; coups des défenses d’un sanglier (v. ci-dessus); coup de fouet, Plat. Leg. 914b, etc. ; coup de foudre, Hés. Th. 857 ||
2 p. anal. : au plur. battements de la respiration, particul. avec idée de crainte, Plut. M. 77a ; impression qui frappe les sens (le toucher, Plut. Per. 1 ; la vue, Plut. M. 490c); Soph. El. 90, etc. ; fig. coup du sort, malheur, affliction, désastre, Eschl. Eum. 933, Ag. 367 ; Soph. Aj. 137, etc. ; particul. échec à la guerre, défaite, revers, Eschl. Pers. 251, 908 ; Pol. 14, 9, 6, etc. ||
II p. ext. échange de coups, combat à coups de bâton, Hdt. 2, 64 ||
III plaie résultant d’un coup, Plat. Leg. 877b ||
E Dor. πλαγά [ᾱᾱ] Eschl. Sept. 894 ; Soph. El. 90, 196 ; gén. pl. πλαγᾶν, Pd. N. 3, 28.
Étym. πλήσσω.