πνείω

πνεῦμα

πνευματίας
πνεῦμα, ατος (τὸ) souffle, d’où :
I souffle du vent, Hdt. 7, 61, etc. ; d’où vent, Eschl. Pers. 110 ; Thc. 2, 97 ; Xén. Hell. 6, 2, 27, etc. ; au plur. Eschl. Pr. 1086 ; Soph. Aj. 674 ; Plat. Crat. 410c, etc. ; fig. vent de la fortune, souffle de la prospérité, etc. Eur. I.T. 1317, H.f. 216, etc. ; particul. souffle de la faveur (cf. lat. aura) Eschl. Suppl. 29 ||
II souffle :
1 en gén. ἄνθρωπός ἐστι πν. καὶ σκιὰ μόνον, Soph. fr. 13, l’homme n’est qu’un souffle et une ombre ; cf. Plat. Phæd. 70a ||
2 expiration de l’air aspiré, haleine, Eschl. Eum. 568 ; Arstt. H.A. 1, 11 ; p. suite, αὐλῶν πν. Eur. Bacch. 128, souffle de flûtes ; cri, Eur. El. 749 ||
3 respiration, souffle de vie, en parl. des hommes, Eschl. Sept. 981, etc. ; Eur. Tr. 751, etc. ; Thc. 2, 49 ; Plat. Tim. 91c ; en parl. des animaux, Eschl. Sept. 464 ; Plut. M. 642c ; πνεύματος ῥώμη, Plut. M. 804b, force de la respiration, c. à d. de la poitrine ; τὸ πν. ἄνω ἔχειν, Mén. 4, 74 Meineke être hors d’haleine ; τὸ πνεῦμα γίγνεται ἄνω, Epicrat. (Poll. 9, 57) l’essoufflement se produit ; μετέωρον πνεῦμα (cf. lat. sublimis anhelitus, Hor. Od. 1, 15, 25), ou abs. πνεῦμα, Méd. essoufflement, respiration pénible ||
4 flatuosité, DL. 6, 94 ; Diosc. 2, 130, 137 ||
III exhalaison, odeur (d’un parfum, Eur. Hipp. 1391 ; d’un fruit, Plut. M. 647a) ||
IV fig.
1 souffle comme signe de force, Plut. Pyrrh. 16, de passion, de fureur, Eschl. Pr. 886 ; Anth. 6, 220, etc. ; particul. au sens religieux, souffle divin, esprit divin, Plat. Ax. 370c ; d’où esprit, Plat. Ax. 605a ; NT. Luc. 4, 33 ; 1 Thess. 5, 19 ; particul. l’Esprit Saint, NT. d’où, dans les écriv. ecclés. en parl. des anges, NT. Hebr. 1, 14, etc. ; ou en mauv. part en parl. des démons, du malin esprit, NT. Ap. 19, 12, 15 ; Apoc. 16, 14, etc. ||
2 t. de rhét. sorte de période consistant en une succession de propositions avec gradation, Rhét. 3, 158 W. ||
3 t. de gr. aspiration, Plut. M. 1009e ; d’où signe de l’aspiration, esprit rude ou doux, Gramm.
Étym. πνέω.