πνοή
πνοιάπνοή, ῆς
(ἡ) souffle,
d’où :
1 souffle de vent,
Il. 11, 621 ;
13, 590 ; Eschl. Pr. 88 ; Soph. El. 435, etc. ;
Plat. Crat.
419d,
etc. ; πνοιαὶ
ἀνέμων, Il. 17,
55, etc., m. sign. ; cf. Il. 5, 697, etc. ; Od.
4, 839, etc. ; Hés. Th. 253, 268, etc. ; ἅμα πνοιῇ
ζεφύροιο, Il. 19, 415, avec le souffle du zéphyre ; ἅμα πνοιῇσι, Il.
16, 149, etc. avec le souffle du vent,
aussi rapide que le vent ; cf.
Il. 12, 207,
Od. 2, 148,
etc. ||
2 haleine, respiration,
Eschl. Pr.
800 ; Eur.
H.f. 1092,
etc. ; en parl. de chevaux,
Il. 23, 380 ;
Soph. El.
719 ; p. anal.
πν. Ἡφαίστοιο, Il. 21, 355, souffle
d’Hèphæstos, c. à d. souffle ardent du
feu ; cf. Eur.
Tr. 815 ;
Ἀφροδίτης, Eur.
I.A. 69,
souffle d’Aphroditè, c. à d. de l’amour ;
Ἄρεος, Eschl.
Sept. 115,
souffle d’Arès, c. à d. de la guerre ;
θυμοῦ πνοαί, Eur. Ph. 457 ; abs. πν. Ar. Av. 1397, souffle de
colère ||
3 son léger, murmure
(d’une flûte, Pd. N. 3, 137 ; Ar. Ran. 315 ; de roseaux, Eur.
Or. 145)
||
4 exhalaison, odeur,
Eschl. Ag.
820 ||
E Ion. et épq. πνοιή,
Hom. Hés.
ll. cc. ; dor.
πνοιά, Pd.
O. 3, 5, 6 ;
πνοά, Eur.
Or. 143.
Étym.
πνέω.