ποιηρός

ποίησις

ποιητέος
ποίησις, εως () action de faire, d’où :
I création, en gén. p. opp. à πρᾶξις, Arstt. Nic. 6, 4, 2 ; p. suite, la création, c. à d. le monde créé, Tat. Or. ad Græc. 5, c. 817 Migne ; particul. t. de droit, création légale par adoption, d’où adoption, Dém. 466, 16 ; Is. 63, 2 ; DH. 4, 7, etc. ||
II en parl. d’ouvrages manuels, fabrication, confection (d’un parfum, de navires, etc.) Hdt. 3, 22 ; Thc. 3, 2 ; Plat. Soph. 265b, Conv. 205b, etc. ||
III en parl. de l’intelligence :
1 action de composer des œuvres poétiques, Xén. Mem. 1, 4, 3 ; Plat. Gorg. 502a et b, Rsp. 394c ||
2 faculté de composer des œuvres poétiques, art de la poésie, d’où abs. la poésie, Hdt. 2, 23, 82 ; Ar. Ran. 868 ||
3 p. suite, œuvre poétique, poème, poésie, Thc. 1, 10 ; Plat. Ion 531d ; au plur. Plat. Leg. 829e, etc. ||
4 genre poétique, Plat. Phædr. 245a, 278c, etc. ; ἡ π. ἑκατέρα, Plat. Theæt. 152e, l’un et l’autre genre poétique, c. à d. la tragédie et la comédie.
Étym. ποιέω.