Πόρθων

πορίζω

πόριμος
πορίζω (impf. ἐπόριζον, f. πορίσω, ao. ἐπόρισα, pf. πεπόρικα ; pass. f. πορισθήσομαι, ao. ἐπορίσθην, pf. πεπόρισμαι, pl. q. pf. ἐπεπορίσμην)
I ouvrir le chemin, donner passage à : τινὰ πρός τι, Soph. El. 1267, ouvrir le chemin à qqn vers qqe ch. ||
II p. suite :
1 transmettre, d’où procurer, fournir : τι, Eur. I.A. 745, etc. ; Ar. Pl. 759, etc. ; Plat. Leg. 740d, etc. qqe ch. ; τινί τι, Hom. Ep. 14, 10 ; Plat. Phædr. 275a, etc. ; Isocr. 249c, etc. procurer qqe ch. à qqn ; au pass. être fourni : ἤδη τὰ τῆς παρασκευῆς ἐπεπόριστο, Thc. 6, 29, les apprêts étaient déjà terminés ; δύναμις ποριζομένη ἐκ θεῶν, Plat. Rsp. 364b, puissance qui découle des dieux ||
2 t. de math. faire une déduction, déduire d’une proposition un corollaire, Procl. Eucl. 78, 10 Friedl. ||
Moy. (f. πορίσομαι, att. -ιοῦμαι, ao. ἐπορισάμην, pf. πεπόρισμαι)
1 se procurer, se ménager : τι, Thc. 1, 83 ; 4, 9 ; Plat. Gorg. 501a, etc. qqe ch. ; μάρτυρας, Lys. 182, 6, des témoins, etc. ; τι ἑαυτῷ, Xén. Hell. 5, 1, 17 ; Plat. Conv. 208e, etc. qqe ch. pour son propre usage ou son intérêt personnel ||
2 p. suite, imaginer ou inventer pour soi, acc. Dém. 938, 5 ; Lys. 112, 26 ; Pol. 5, 2, 9, etc. ; Plut. M. 868d ||
E Fut. att. ποριῶ, Ar. Eq. 1079, etc. ; part. ao. pass. dor. ποριχθέντα, Lysis (Jambl. V. Pyth. p. 160) ; fut. moy. att. ποριοῦμαι, Dém. 938, 5 ; réc. πορίσομαι, DS. Exc. 616, 62 ; pf. pass. πεπόρισμαι, au sens pass. Dém. 1081, 20, etc. ; au sens moy. Lys. 182, 6 ; Eschn. 84, 6, etc.
Étym. πόρος.