πορφυρεῖον

πορφύρεος-οῦς

πορφυρεύς
πορφύρεος-οῦς, έα-ᾶ, έον-οῦν []
I dans Hom. qui se soulève en bouillonnant, p. suite, qui se colore d’une teinte sombre, en parl. des flots de la mer, Il. 1, 482 ; Od. 2, 428 ; 13, 85 ; ou d’un fleuve, Il. 21, 326 ; Od. 11, 242 ; π. ἅλς, Il. 16, 391, la mer soulevée (par la tempête ou par les coups de rame) et qui se colore d’une teinte foncée ; p. ext. de couleur sombre, sombre, en parl. d’un nuage, Il. 17, 551 ; du sang, Il. 17, 361 (cf. αἷμα κελαινόν) ; de la mort dans un combat, Il. 5, 83 ; 16, 334 ; 20, 477 (cf. θάνατος μέλας), d’où subst. ὁ πορφύρεος, Anth. 11, 13, celle qui est sombre, la mort ; de vêtements, d’étoffes, Il. 7, 221, etc. ; Od. 4, 115, etc. ; de tapis, Il. 9, 200 ; Od. 20, 151, etc. ||
II après Homère et par confusion du sens primit. avec celui de πορφύρα :
1 de couleur pourpre, d’un rouge foncé, Pd. P. 4, 203, 326 ; Hdt. 1, 50, etc. ; d’où d’un rouge rosé, Anacr. 2, 3 ; Sim. fr. 72, etc. ; τὰ πορφυρᾶ, El. N.A. 17, 33, étoffes de pourpre ; en parl. de pers. vêtu de pourpre, Luc. Tim. 20 ||
2 p. ext. éclatant, brillant, en parl. de l’arc-en-ciel, Il. 17, 547 ; de serpents aux reflets brillants, Il. 11, 26, etc.
Étym. φύρω avec redoubl., le mot étant homérique et πορφύρα, étant inconnu à Homère ; v. πορφύρω.