πορφυροῦς

πορφύρω

πορφυρώδης
πορφύρω (seul. prés. et impf.) []
I intr.
1 dans Hom. se soulever en bouillonnant, en parl. de la mer à l’approche d’une tempête, Il. 14, 16 ; Arat. 157, 295 ; A. Rh. 1, 935 ; p. anal. en parl. de la flamme, A. Rh. 4, 668 ; fig. en parl. de l’âme, être agité, être inquiet, Il. 21, 551 ; Od. 4, 427, 572 ; 10, 309 ||
2 après Hom., et par confus. du sens primit. avec le sens de πορφύρα, se teindre en pourpre, s’empourprer, Thcr. Idyl. 5, 124 ; en parl. de raisin mûr, rouge comme la pourpre, Anth. 9, 249 ; fig. en parl. de pudeur, de modestie, Q. Sm. 14, 47 ; p. ext. être éclatant, briller, en parl. de la mer, Him. p. 192, 210, 262, etc. ||
II tr.
1 rouler dans son esprit, penser, méditer, acc. Q. Sm. 2, 85, etc. ; A. Rh. 1, 461 ; 3, 546, etc. ; avec ὅπως, et l’opt. Q. Sm. 6, 33 ||
2 teindre en pourpre, Nonn. D. 44, 106 ||
Moy.
1 briller, en parl. de la mer, Anth. 10, 14 ||
2 s’empourprer, Nonn. D. 45, 308 ||
E Impf. act. 3 sg. poét. πόρφυρε, Il. 21, 551 ; Od. 4, 427, etc. ; moy. impf. 3 sg. poét. πορφύρετο, Nonn. D. 45, 308.
Étym. φύρω avec redoubl., d’où postér. l’adj. πορφύρεος, et le subst. πορφύρα ; le mot étant primitiv. homérique et le mot πορφύρα étant inconnu à Homère, l’explicat. de πορφύρω comme venant de πορφύρα est invraisemblable.