πρόϐατον
προϐατοπώληςπρόϐατον, ου
(τὸ) [ᾰ]
d’ord. au pl.
ce qui marche en avant, c. à d. :
I animal à quatre pieds,
p. opp. à ceux qui volent, rampent ou
nagent, d’où :
1 en
gén. bête apprivoisée, d’où
bétail, troupeau de bétail, Il.
14, 124 ; 23,
550 ; Hh. Merc. 571 ; p. opp. à ἄνθρωπος,
Hés. O.
556 ; en parl. de
chevaux, Hdt. 6, 56 ; de cavales,
Pd. fr. 305
Bgk ; d’un taureau, Sim. fr. 249 Bgk ;
de bœufs, Hdt.
4, 61 ; de bêtes de
boucherie, Hdt. 2, 41 ||
2 d’ord. en parl. d’animaux de petit
bétail (brebis, chèvres)
Hdt. 1, 133 ;
8, 137 ; p. opp.
à ἵπποι, Il. 23, 550 ; aux bêtes de somme, Thc.
2, 14 ; particul. brebis, moutons, Ar. Av. 714 ; Att. ; fig. comme emblème de
douceur, débonnaire, Luc.
As. 33 ;
d’où prov.
p. opp. au lion, Pol. 5, 35, 13 ;
Plut. Cleom.
32 ; en ce sens
comiq. au cp. : προϐάτου
προϐατότερον, Sophr. 96 Ahrens plus mouton qu’un mouton ; comme emblème de simplicité ou de naïveté,
Ar. Nub.
1203 ; de
pureté, l’agneau sans tache, en parl. de
J.-C. Eccl. ||
II sorte de poisson de mer, Opp. H. 1, 146 ; 3, 139 ;
El. N.A.
9, 38 ||
E Dat. plur. hétérocl. πρόϐασι, Arcad. 138 ; cf. Ar. fr. 937, 949, 1022
Dind. ; Plat. Euthyd. 302a, etc.
Étym.
προϐαίνω.