προπίνω
προπιπίσκωπρο·πίνω (impf.
προέπινον-προὔπινον, f. προπίομαι, ao. 2 προέπιον -προὔπιον,
pf. προπέπωκα)
1 boire avant,
gén. Luc.
Cron. 18 ;
abs. boire auparavant, Hpc. Acut. 393 ; Ath. 156e ; fig. Anth. 5, 171 ||
2 boire à la santé
de : τινί, Xén. An. 7, 3, 26, de qqn ; τινί
τι, Ath. 426a, etc. ; Plut. Alex. 39, boire qqe ch. à
la santé de qqn ; τινὶ φιλοτησίαν,
Thpp. com. 2,
804 ou φιλοτησίας, Dém.
380 fin, porter la santé de qqn ;
particul. boire à la santé de qqn et lui
offrir ensuite la coupe ou le verre où
l’on a bu, particul. dans les repas de
fiançailles, Charès (Ath. 575d) ; p. suite,
fig. livrer, trahir, Eur. Rhes. 405 ; Plut. Arat. 14 ; τὴν ἐλευθερίαν Φιλίππῳ, Dém.
324, 23, livrer la liberté (de la Grèce)
à Philippe, litt. « la lui offrir en
buvant » ; προπέποται τῆς παραυτίκα ἡδονῆς τὰ
τῆς πόλεως πράγματα, Dém.
34, 24, on a sacrifié au plaisir du
moment les intérêts de l’État ; d’où
en gén. faire présent de, acc. Dém. 384, 13 ; Plut.
Galb. 17,
etc.