προσίημι
προσιητρεύωπροσ·ίημι (f.
προσήσω, ao.
προσῆκα, etc.)
envoyer vers, d’où faire approcher
de : τινὰ πρός τι, Xén. An. 4, 5, 5, qqn de qqe ch. ; τὰ
παιδάρια τῷ μαστῷ, Plut.
Cato ma. 20,
approcher les petits enfants du sein ; p.
suite au pass. s’approcher de,
entrer dans, s’adapter à, agréer à : οὐδὲν
προσίετό μιν, Hdt. 1, 48, rien ne lui agréait, ne lui plaisait ;
ἓν δ’ οὐ προσίεταί με, Ar. Eq. 359, une seule chose ne m’entre pas dans l’esprit,
ne me revient pas, ne me plaît pas ; cf.
Ar. Vesp.
742, etc. ||
Moy.
I faire approcher de
soi : σῖτον, Xén. Cyr. 8, 7, 4, porter de la nourriture à sa bouche ;
φάρμακον, Xén.
Mem. 4, 2, 17,
prendre un remède ||
II laisser approcher de
soi : τινά, Xén. An. 3, 1, 30, qqn ; τοὺς
βαρϐάρους, Xén. An. 4, 2, 12, les
barbares ; τινὰ εἰς ὁμιλίαν, Plat. Phædr. 255a, admettre qqn dans
sa société ; p. suite :
1 admettre, accepter,
acc. Hdt.
1, 75, etc. ;
Thc. 4, 38 ;
Plat. Phæd.
97b, se
soumettre à ; ἧτταν, Xén. Cyr. 3, 3, 45, à une défaite ; avec un
inf. prendre sur soi de, se risquer à, Xén. Mem. 2, 7, 11 ; 2, 8, 5 ;
Plat. Leg.
908b,
etc. ||
2 permettre, tolérer,
consentir à, acc. (à une trahison,
Hdt. 6, 10 ; à
une action honteuse, Xén. Cyr. 7, 1, 13 ; à une
guerre, Xén. An.
5, 5, 3, etc.).