προσιστάω

προσίστημι

προσιστορέω-ῶ
προσ·ίστημι (f. προσστήσω, ao. πρσσέστησα, etc.)
A tr. (aux temps ci-dessus indiqués) placer vers, placer auprès de, particul. peser à côté de ou avec, rég. ind. au dat. Mach. (Ath. 243f) ||
B intr. (à l’ao. 2 προσέστην, au pf. προσείστηκα, et au moy. προσίσταμαι, f. προσστήσομαι)
I se tenir ou se placer auprès de, dat. Eschl. Sept. 126, etc. ; Hdt. 1, 129, etc. ; avec πρός et le dat. Eschn. 16, 34 ; abs. Xén. Cyr. 6, 2, 13 ; Plat. Lys. 207b ; avec l’acc. impliquant l’idée d’un mouv. antér. venir se placer près de, Eschl. Pers. 203 ; Soph. fr. 580 ||
II impers. se présenter à, offrir à, particul. s’offrir à la pensée de, venir à l’esprit de, dat. Plat. Conv. 175d, Theæt. 173d ; en prose ion. acc. Hdt. 1, 86, se tenir contre, d’où :
1 s’opposer à, p. suite, contenir, arrêter (le sang qui coule d’une blessure) Hpc. 873h ||
2 se poser comme un athlète pour combattre, d’où se disposer à réfuter, acc. Plat. Phil. 41b ||
3 éprouver de la répugnance pour les aliments, Hpc. 595, 47 ||
4 choquer, offenser, dat. Dém. 1393, 16 ; DH. Comp. 12 ; Plut. M. 629e, etc. ||
5 fatiguer, accabler, Hpc. 481, 35, etc.