προξενέω-ῶ
προξενίαπροξενέω-ῶ (f.
ήσω, ao.
προὐξένησα, pf.
προὐξένηκα)
I être l’hôte d’un État,
d’une ville, être l’hôte public de, gén.
Xén. Hell.
6, 4, 24 ; Dém.
194, 18, etc.
||
II recevoir un hôte
public, offrir l’hospitalité de l’État à, recevoir au nom de
l’État, gén. ||
III p. ext. :
1 être patron ou protecteur de qqn, Eur.
Med. 724 ;
Ar. Th.
576 ; Dém.
252, 25 ||
2 p.
suite, servir d’intermédiaire, de médiateur, p. suite, de guide : τινι, Soph. O.C. 465, à qqn ;
d’où procurer : τί τινι, Plut. Cæs. 60 ; M. 959e, etc. qqe ch. à qqn ;
τινι avec
l’inf. Soph. O.R. 1483 ; Xén. Ap. 7, procurer à qqn le moyen de, etc. ; διδάσκαλόν τινι,
Plat. Lach.
180c,
procurer un maître à qqn ; particul.
κόρην τινί, Lgs
3, 26 ; Him.
Or. 1, 11,
négocier pour marier une jeune fille avec qqn ; en mauv. part : κίνδυνόν
τινι, Xén. An. 6, 5, 14, machiner un
complot contre qqn ; cf. El. V.H. 13, 32 ; Plut. Alex. 22, etc.
Étym.
πρόξενος.