ψιλότης

ψιλόω-ῶ

Ψιλτοῦκις
ψιλόω-ῶ (f. -ώσω, ao. ἐψίλωσα ; ao. pass. ἐψιλώθην, pf. ἐψίλωμαι) []
1 dégarnir de cheveux, de poils, etc. ; τὴν κεφαλήν τινος, Hdt. 4, 26, raser ou épiler la tête de qqn ; au pass. devenir chauve, Hés. fr. 5, 3 Gaisford ; χελιδόνες ἐψιλωμέναι, Arstt. H.A. 8, 16, 2, hirondelles déplumées ; p. anal. dégarnir de feuilles : τὰ δένδρα, Th. H.P. 4, 14, 9, les arbres ; avec l’acc. de l’objet dont on dégarnit : ψ. τὰς κόμας, Spt. Ezech. 44, 20, faire tomber les cheveux ; τὰ δέρματα, Th. H.P. 9, 20, 3, enlever la peau ||
2 dégarnir, dépouiller, en gén. : κρέα ἐψιλωμένα τῶν ὀστέων, Hdt. 4, 61, chairs détachées des os ; ψιλοῦν τινα τῶν χρημάτων, Alciphr. 1, 18, dépouiller qqn de son argent ; au pass. ὁ λόφος ἐψιλοῦτο τῶν ἱππέων, Xén. An. 1, 10, 13, la colline s’était dégarnie des cavaliers ; τὸ ψιλούμενον, Xén. Eq. 12, 7, la partie du corps non protégée ; τὰ ψιλωθέντα κέρατα, Pol. 3, 73, 7, les ailes dégarnies ; fig. ψιλοῦν τινὰ τῆς δυνάμιος, Hdt. 2, 151, dépouiller qqn de sa puissance ; abs. priver de ressources ou d’alliances, réduire à l’abandon, Thc. 3, 109 ; Xén. Cyr. 4, 5, 12 ||
3 écrire avec des lettres ou des signes nus, c. à d. non aspirés, d’où écrire par l’esprit doux ou par une consonne non aspirée, EM. 780, 31.
Étym. ψιλός.