ῥητορόμυκτος

ῥητός

ῥητότης
ῥητός, ή, όν :
I dit, c. à d. :
1 déclaré, avoué : μὴ ῥητῇ, adv. non ouvertement, CIA. 2, 844, 12 (commenc. du 4e siècle av. J.-C.) ; v. Meisterh. p. 114, § 57, 1, note 1046 ||
2 exprimé, désigné, convenu : μισθῷ ἐπὶ ῥητῷ, Il. 21, 445, à un prix convenu ; χρόνος ῥητός, Hdt. 1, 77, temps fixé ; ἡμέραι ῥηταί, Thc. 6, 29, jours fixés ; cf. Eschl. 71, 12, etc. ; τὸ ῥητόν, convention, condition : ἐπὶ ῥητοῖσι, Hdt. 5, 57 ; ἐπὶ ῥητοῖς, Thc. 1, 122 ; Isocr. 362d; And. 26, 75 ; Plat. Conv. 213a, à certaines conditions ||
3 cité : τὸ ῥητόν, Sext. M. 3, 36, etc. passage d’un auteur ; particul. texte de l’Écriture, Clém. 1, 296 a, etc. Migne ||
4 connu, célèbre, Hés. O. 4 ||
II qu’on peut dire, d’où :
1 qu’on peut prononcer, Plat. Theæt. 202b ||
2 qu’on peut divulguer, Eschl. Pr. 765 ; Soph. O.R. 993, 1289, etc. ; Eur. I.T. 938 ; ῥητὸν ἄρρητόν τ’ ἔπος, Soph. O.C. 1001, ce qu’on peut dire et ce qu’il faut taire, c. à d. le profane et le sacré ou le bien et le mal ||
3 t. de philos. et de math. ce qu’il est raisonnable de dire, rationnel, Plat. Ep. 341c ||
4 t. de math. τὰ ῥητά, les quantités rationnelles, p. opp. à ἄλογα, Plat. Rsp. 546c, Hipp. ma. 303b; Eucl. Elem. 10, def. 3 et 4, etc. ||
5 en gén. une chose, quelque chose, Spt. Ex. 9, 4 (vb. de εἴρω 2 ; cf. ῥῆμα, ῥήτωρ).