σχολεῖον

σχολή

σχολικός
σχολή, ῆς ()
A subst. : propr. arrêt, d’où :
I repos, loisir, Pd. N. 10, 85 ; Hdt. 3, 134 ; Att. ; σχολὴν ἔχειν, Xén. Cyr. 7, 5, 42 et 52 ; Eur. Andr. 732, avoir du loisir ; σχ. λαϐεῖν, Eur. I.T. 1432, prendre du loisir ; σχ. ποιεῖσθαι, Xén. Mem. 2, 6, 3, se donner du loisir ; σχ. ἄγειν, Hdt. 3, 134 ; Thc. 5, 29, être de loisir ; σχ. ἄγειν τινί, Luc. Cal. 15 ; ἐπί τινι, Plat. Ap. 36d ; περί τι, Antipat. (Stob. Fl. 67, 25) ; πρός τι, Arr. Epict. 1, 27, 15, vaquer à qqe occupation ; σχ. διδόναι τινί, Xén. Cyr. 4, 2, 22 ; ou παρέχειν, Xén. Hier. 10, 5, procurer du loisir à qqn ; σχολή ἐστι πρός τι, Plat. Phædr. 227b, il y a du loisir pour qqe ch., on a le loisir de qqe ch. ; σχολή ἐστί τινι, avec l’inf. Soph. Aj. 816, etc. ; ou πάρεστί τινι avec l’inf. Eschl. Ag. 1055, qqn a le loisir de faire qqe ch. ; οὐ σχολὴ αὐτῷ, Plat. Prot. 314d, il n’a pas le temps ; οὐκ οὔσης σχολῆς, Xén. Cyr. 5, 1, 8, faute de temps ; ἐπὶ σχολῆς, Eur. I.T. 1220 ; Plat. Theæt. 172d ; ou κατὰ σχολήν, Plat. Phædr. 228a, à loisir ; p. suite :
1 occupation d’un homme de loisir, Plat. Leg. 820c ; particul. occupation studieuse, entretien savant, étude, Plut. M. 519f, 605a ; σχολὰς λέγειν, Arr. Epict. 4, 11, 35, faire des cours, des conférences ||
2 association savante, Arstt. Pol. 2, 9, 2 ||
3 lieu d’étude, école, DH. Isocr. 1, Dem. 44, etc. ; Plut. Per. 35, M. 42a, 43f ; Arr. Epict. 1, 29, 34 ; 3, 21, 11 ||
4 produit de l’étude, traité, ouvrage, Plut. M. 790e ||
II relâche, trêve : κακοῦ, Soph. O.R. 1286 ; πόνων, Eur. H.f. 725, trêve à un mal, à des épreuves ; σχ. γίγνεταί τινί τινος, Plat. Leg. 961b ; ou ἀπό τινος, Plat. Phæd. 66d, il y a trêve pour qqn à qqe ch. ||
III en mauv. part, inaction, lenteur, paresse, Eschl. Ag. 1059 ; Soph. fr. 288 ; Eur. Hipp. 384 ||
B adv. au dat. σχολῇ :
1 à loisir, à son temps, Soph. Ant. 231 ; Thc. 1, 142 ; 3, 46 et 78 ; 5, 10 ; 8, 95 ; σχ. ὑπακούειν τινί, Xén. Cyr. 2, 4, 6 ; 4, 2, 6, obéir à qqn sans se presser ; σχ. καὶ βάδην, Pol. 8, 30, 11 ; Luc. Cat. 2, lentement et pas à pas ||
2 p. suite, avec peine, chez les Att. σχ. πορεύεσθαι, Xén. Cyr. 4, 2, 6, s’avancer difficilement ; d’où tout au plus, encore moins, Att. ; σχολῇ γε, Xén. Mem. 3, 14, 3 ; Soph. Ant. 390, etc. m. sign. ; particul. dans des réponses, Plat. Rsp. 610e, Leg. 668c, etc. ; εἰ μὴ..., σχολῇ γε, Plat. Phæd. 65b, Lach. 190a, etc. sinon..., bien moins encore ; εἰ μὴ τούτων, σχολῇ γε τῶν ἄλλων, Arstt. Metaph. 2, 3, 10, sinon de ceux-là, bien moins encore ou à plus forte raison des autres ||
E Dor. σχολά [] Pd. l. c. ; Thcr. Idyl. 21, 34.
Étym. ἔχω.