σιμοπρόσωπος

σιμός

σῖμος
σιμός, ή, όν []
I qui a le nez camus, camard, en parl de pers. Plat. Rsp. 474d ; Ar. Eccl. 617, etc. ; Plut. M. 56c, etc. ; particul. en parl. des Éthiopiens, DS. 3, 28 ; Str. 772 ; des Scythes, auj. les Kalmouks, Hdt. 4, 23 ; en parl. d’animaux (chiens, Xén. Cyn. 4, 1 ; hippopotame, Hdt. 2, 71 ; Arstt. H.A. 2, 7, 2 ; chèvres, Thcr. Idyl. 7, 80 ; abeilles, Thcr. Idyl. 8, 50, etc.); σιμὰ γελᾶν, Anth. 5, 177, rire largement, litt. de manière à élargir le nez ; en parl. du nez lui-même, p. opp. à γρυπός, Plat. Theæt. 209c ; τὸ σ. τῆς ῥινός, Xén. Conv. 5, 6, le retroussement d’un nez camus ||
II p. anal. qui se recourbe en formant une dépression, d’où :
1 renfoncé, déprimé, creux, en parl. du ventre de ceux qui sont à jeun, Xén. Cyr. 8, 4, 21 ; du creux de la main, Ath. 630a ||
2 qui s’élève en pente, montant, montueux (p. opp. à κατάντης, Arstt. Probl. 2, 38) Ar. Lys. 288 ; Xén. Cyn. 6, 5 ; τὸ σιμόν, Xén. Hell. 4, 3, 23 ; τὰ σιμά, Xén. Cyn. 5, 16, la pente (d’une colline, etc.) ||
Cp. -ότερος, Ar. Eccl. 617.
Étym. cf. lat. sīmus.