σπεῖος

σπείρα

σπειραία
σπείρα ou mieux σπεῖρα, ας () enroulement, d’où :
I spirale, repli tortueux d’un serpent, d’ord. au plur. Soph. fr. 480 Dind. ; au sg. Nic. Th. 156, 179 ; Eur. Med. 481 ; d’où serpent enroulé, A. Rh. 4, 151 ; Arat. 47, 89 ; DS. 3, 37 ||
II objet enroulé, entortillé :
1 replis d’un filet, Soph. Ant. 347 ||
2 cordage, Nic. (Ath. 683c) ; Hpc. 685, 10 ; spécial. cordage qu’on enroulait pour ralentir la marche d’un navire dans une tempête, Plut. M. 507a ; Luc. Tox. 19 ||
3 veine en forme de spirale dans le bois, Th. H.P. 5, 2, 3 ||
4 base d’une colonne, Vitr. 3, 41 ||
5 sorte de gâteau, Chrysipp. (Ath. 647d) ||
6 bourrelet rond, coussin posé sur le haut de la tête pour porter des fardeaux, Apd. 2, 5, 11 ||
7 ceste, lanière de cuir que les athlètes s’enroulaient autour des poignets pour le pugilat, Thcr. Idyl. 22, 80 ||
III corps de troupes, Pol. 2, 3, 2 ; 15, 9, 9 ; NT. Ap. 27, 1 ; particul. traduct. du lat. manipulus, compagnie (⅓ de la cohorte) Pol. 11, 23, 1, etc. ; ou qqf. du lat. cohors, cohorte, NT. Ap. 10, 1 ; σπείρα στρατηγίς, Plut. Ant. 39, la cohorte prétorienne ||
E Ion. et épq. σπείρη, Hpc. Nic. ll. cc.
Étym. p.-ê. R. indo-europ. *sper-, tourner, enrouler ; cf. σπάρτον, σπεῖρον.