σφάζω
σφαῖρασφάζω, néo-att.
σφάττω (impf.
ἔσφαζον, f.
σφάξω, ao.
ἔσφαξα, pf.
inus., pl. q. pf. ἐσφάκειν ; pass. f.
σφαγήσομαι, ao.
ἐσφάχθην, ao. 2
ἐσφάγην, pf.
ἔσφαγμαι)
1 égorger une victime
(dans Hom. touj. une brebis ou un bœuf, etc.)
Il. 9, 467 ;
Od. 1, 92 ;
4, 320 ; 9,
46 ; 23, 305 ; cf. Xén. An. 2, 2, 9 ; postér. un animal quelconque ou même une victime humaine, Pd. P. 11, 36 ; Eschl.
Ag. 1433,
etc. ; Soph.
Aj. 236, 299 ;
Eur. Ph.
913, etc. ;
Γῇ, Xén.
Cyr. 8, 3, 24,
immoler une victime à la Terre ; particul. enfoncer le couteau dans la gorge de la
victime (pour recueillir son sang) Il.
1, 459, etc. ;
σφ. τινὰ ἐς τὸν κρητῆρα, Hdt. 3, 11, recueillir dans
le cratère le sang de la victime égorgée ||
2 égorger ou tuer avec un couteau ou
une épée, Hdt. 5,
27 ; 7, 107 ; Eschl. Ch. 904 ; en gén. Xén. An. 4, 5, 10 ; Thc.
2, 92 ; Plat.
Euthyd. 301c ||
3 égorger, en gén., en parl. des loups qui
égorgent les brebis, Arstt.
H.A. 9, 6,
9.
Étym.
p.-ê. pré-grec.