σταθμεύω

στάθμη

στάθμημα
στάθμη, ης ()
I règle ou cordeau dont se servent les ouvriers, Il. 15, 410 ; Od. 5, 245 ; 17, 341 ; 21, 44, 121 ; 23, 197 ; différ. de κανών, Xén. Ages. 10, 2 ; Plat. Phil. 56b, etc. ; prov. : λευκῷ λίθῳ λευκὴ στάθμη, Soph. fr. 305 Dind. cordeau blanc sur une pierre blanche, c. à d. qui ne laisse aucune trace ; ou abs. λευκὴ στάθμη, Plat. Charm. 154b, cordeau blanc, c. à d. un homme qui ne sait pas faire de distinction entre les choses ; p. suite :
1 ligne tirée au cordeau, ligne de démarcation, d’où barrière du stade, ligne d’où les chevaux s’élancent dans la carrière, Opp. H. 4, 102 ||
2 fig. but, Pd. N. 6, 13 ; particul. locut. παρὰ στάθμην, selon la règle, selon le droit, comme il convient, Thgn. 939 ; Soph. fr. 421 ; ou, au contraire, contre la règle, contre la bienséance, Eschl. Ag. 1045 ||
II plomb à niveau, Anth. 6, 103 ; κατὰ στάθμην ἵστασθαι, Démocr. (Plut. M. 929c) poser d’aplomb, dans la direction du fil à plomb ; ou φέρεσθαι, Arstt. Cæl. 2, 14, 6, tomber perpendiculairement ; fig. κατὰ στάθμην, droitement, avec droiture, Thcr. Idyl. 25, 194 ; ἀπὸ στάθμης, DH. Comp. 23 ; στάθμῃ, Arét. Caus. m. diut. 2, 11, m. sign. ; particul. gros bout d’une lance, DS. 17, 35 ||
E Dor. στάθμα [μᾱ] Pd. P. 6, 45, etc.
Étym. ἵστημι.