στέργω
στερείςστέργω (impf.
ἔστεργον, f.
στέρξω, ao.
ἔστερξα, pf. 2
ἔστοργα ; pass.
ao. ἐστέρχθην, pf. ἔστεργμαι)
1 aimer tendrement,
chérir, particul. en
parl. de l’amour des parents pour leurs enfants,
Soph. O.R.
1023 ; Xén.
Œc. 7, 24 ;
Plat. Leg.
754b,
etc. ; de même en
parl. des animaux, Xén.
Cyn. 7, 11 ;
Arstt. H.A.
9, 4, 7, etc. ; en parl. de l’amour des
enfants pour leurs parents, Eur.
El. 1102 ;
Dém. 790, 7 ;
en parl. de l’amour conjugal,
Hdt. 7, 69 ;
Eschl. Sept.
512 ; Soph.
Tr. 486, 577,
etc. ; Thcr.
Idyl. 17,
130 ; de l’amour fraternel,
Eur. I.A.
502 ; de l’affection
entre amis, Soph. Tr. 486, Ant. 543, etc. ; Xén. Cyr. 1, 6, 24 ;
entre compatriotes, Hdt. 7, 104 ; de l’amour des citoyens pour le roi, des soldats pour le
chef ou le prince qui commande, Hdn
1, 13, 5, etc. ; en gén. Xén. An. 2, 6, 23 ; Plat.
Leg. 732a ; Soph. Ant. 277, etc. ; avec un n. de chose pour rég. aimer, chérir,
affectionner (la justice, Soph.
fr. 709 ; les lois, Eur. Hipp. 461 ; la bienveillance, Hdt. 7, 104 ; la vérité,
Plat. Rsp.
485c,
etc.) ||
2 se contenter de, se
résigner à, supporter : τινά,
Soph. Tr.
486 ; Eur.
Hel. 1288,
qqn ; τι, Eschl.
Ag. 1570 ;
Hdt. 9, 117 ;
Soph. Ph.
538 ; Eur.
Ph. 1685,
etc. ; Isocr.
8b,
etc. qqe ch. ; ou τινί, Eur. Suppl. 257 ; Plat. Hipp. ma. 295b, etc. ; ἐπί τινι, Dém. 996, 15, etc. ;
ἔν τινι, Eur.
El. 407,
m. sign. ; abs.
Eur. Suppl.
711 ; Dém.
264, 8 ; Plut.
Artax. 17 ;
avec εἰ
ou ἐάν,
Eur. Hec.
789, etc. ;
Plat. Leg.
849e ;
Dém. 1437, 13 ;
avec l’inf. Eur.
Ion 817 ;
avec un part. Soph. Tr. 992 ; Eur. Hipp. 458 ; Dém. 802, 7, etc. se résigner, se contenter de ; abs. se résigner, consentir, Soph. O.C. 518 ; consentir à pardonner, Soph. Tr. 280 ||
3 désirer, souhaiter,
Soph. O.R.
11, Orph.
Arg. 769 ;
avec une prop. inf. Soph. O.C. 1094 ||
E Act. prés. part. dor. στέργοισα, Thcr.
Idyl. 17,
130 ; pf. ἔστοργα, Hdt. 7, 104 ||
Moy. (f. au sens pass. στέρξομαι)
Sib. 3,
437.
Étym. R.
indo-europ. *sterg-, aimer, prendre soin.