σύ
συάγρειοςσύ [ῠ] σοῦ, σοί, σέ ; pl.
ὑμεῖς, ὑμῶν, ὑμῖν, ὑμᾶς ; duel σφῶϊ ou σφώ, gén. dat. σφῶϊν
ou σφῷν, tu,
toi ; vous, vous deux ; se place soit devant le
nom de pers. ou de chose auquel on s’adresse, Il. 21, 193, etc. ; soit après,
Ar. Pl.
1069, etc. ||
E Nom. σύ, Od. 18, 31, etc. — Voc. σύ, Il. Ar. ll. cc. — Éol. et dor. τύ,
Sapph. fr. 1, 13
Bgk ; Ar. Ach. 777, 861,
etc. ; Oracl.
(Hdt. 4, 157) ;
béot. τού,
Corinn. fr. 1 et 5
Bgk ; épq. τύνη [ῡ] Il. 5, 485 ; Chilon (Plut. M. 150a). — Gén. σοῦ, Hom. Att. ; ion. et dor.
σέο et
σεῦ, Hom.
Pd. Hdt. ;
ion. σέθεν,
Hom. Lyr.
Trag. ; épq.
σεῖο, Il.
3, 137, etc. ;
σου enclit. chez les
Att., σεο chez
les Ion. ; dor. τέο, Alcm. 17 ; τεῦ, Plut. Pyrrh. 26, M. 241a ; enclit. τευ, Thcr. Idyl. 5, 19 ; 7, 25 ;
8, 82, etc. ;
τεοῦ, Sophr.
et Epich.
(Dysc. Pron.
96c);
Call. Cer.
98 ; épq.
τεοῖο, Il.
8, 37, 468 ; éol. et
dor. τεοῦς (sel. Buttm. τέους) ;
Corinn. fr. 24
Bgk ; Sophr. (Dysc. Pron. p. 95c) ;
Thcr. Idyl.
11, 25 ; 18,
41 ; ou τεῦς, Corinn. fr. 24 Bgk ; Epich.
(Dysc. Pron.
p. 96a) ; enclit. τεος, Sophr. (Dysc. Pron. p. 95c) ;
autres formes dor. τίω, τίως, τίος, Dysc.
Pron. p. 95c, 96c ; éol. τιοῦς, Dysc. Pron. p. 95c. —
Dat. σοί,
Hom. Att. ;
encl. σοι,
Att. ; dor. et
ion. τοί, Hom. Hdt., ou τίν [ῑ] Pd. I. 6, 5 ; Thcr. Idyl. 2, 20 ; 3, 33 ;
5, 52 ; ou
τίν [ῐ]
Alcm. 16 ;
Pd. P.
1, 56 ; 8,
97 ; N. 10,
54 ; épq. τεΐν, Il. 11, 201 ; Od. 4, 619 ; Oracl.
(Hdt. 5, 60,
61) ; Call. L.
Pall. 37. — Acc. σέ, encl. σε, Hom. Att. etc. ; dor. τέ, Alcm. 52 ; Thcr. Idyl. 1, 5 ; ou τύ, Ar. Eq. 1225, Ach. 730, 779 ; Thcr.
Idyl. 56, 78 ;
τεΐ, Alcm.
53 ; et
τίν, Corinn.
fr. 4 Bgk ; Thcr. Idyl. 11, 39. — Plur. nom.
ὑμεῖς, Hom.
Att. etc. ;
épq. et éol. ὔμμες, Hom. Sapph. 26 ; dor. ὑμές, Sophr. 33 ; Ar. Ach. 760, 761, 862 ; béot.
οὐμές, Corinn.
fr. 6 ; postér. ὑμέες, Parth. fr. 14 Martini
(Dysc. Pron.
p. 118b). — Gén. ὑμῶν, Att. ; chez Hom. ὑμέων
(dissyll.) et
ὑμείων, Il.
7, 159, etc. ;
éol. ὐμμέων,
Alc. 93 (77) ;
béot. οὐμίων,
Corinn. fr. 22
Bgk. — Dat. ὑμῖν, Hom. Att. etc. ; chez les Trag. ὑμίν
ou ὗμιν,
Soph. Aj.
864, 1242, 1264 ; El. 804, 1328,
etc. ; ὕμιν,
Od. 1, 376 ;
2, 141 etc. ;
cf. EM.
432, 36 ; éol. et
épq. ὔμμι [ῐ] et ὔμμιν [ῐ], Od. 2, 316 ; 11, 335, etc. ;
Hés. Sc.
328 ; Sapph.
17. — Acc.
ὑμᾶς, Att. ;
chez Hom. ὑμέας
(dissyll.) ; éol. et
épq. ὔμμε, Il. 11, 781, etc. ; Pd. I. 5, 28 ; Eschl. Eum. 620 ; Soph. Ant. 846 ; Thcr. Idyl. 5, 145 ; Xén. Hell. 4, 4, 10 ;
dor. ὑμέ,
Alcm. 37 ;
Sophr. 99
Ahrens ; Ar. Lys. 87 ; Ach. 737, 739. —
Les formes ὔμμες, ὔμμι,
ὔμμε sont les seuls exemples où, dans la langue épq.,
υ ait l’esprit doux. —
Duel nom.-acc. σφῶϊ, Hom. ; et σφώ (non σφῳ) Il. 1, 574 ; 11, 782 ; 13, 47 ;
15, 146 ; Att. ; gén.-dat.
σφῶϊν, Hom. ;
par contr. σφῷν, Od. 4, 62 ; Att. — σύ renforcé en σύ γε, d’ordin. en un seul
mot σύγε (comme ἔγωγε), Hom. Att. ; dor. τύγε ou τύγα, Timocr. fr. 1, 1, 2 Bgk ;
Epich. (Plut.
Popl. 15) ;
Thcr. Idyl.
5, 69, 71 ; Plut. Pyrrh. 26, etc. ; dat. σοίγε, acc. σέγε, Hom. ; de même σύπερ, Il. 24, 398. Duel renforcé
ἀμφοτέρω σφῶϊ, Il. 7, 280 ; 10, 552.
Étym.
sg. σύ,
indo-europ. *tuH-, cf.
lat. tū ;
le σ
initial d’après l’acc. σέ p. *tue ; plur.
ὔμμε de l’acc.
*usmé, cf.
sscr. yuṣmā́n ;
duel σφῶϊ,
v. σφε-.