σῆμα
σημαίασῆμα, ατος
(τὸ)
I signe, caractère
distinctif, marque :
1 en
gén. tout ce qui fait reconnaître ou distinguer qqe ch. Il.
10, 466 ; 23,
455, etc. ; Od. 19, 250 ; 21, 217, etc. ;
en parl. des signes qui indiquent le but
atteint, Il. 23, 843 ; Od. 8, 192, 195 ||
2 particul. signe d’en haut, augure, présage,
Il. 4, 381 ;
9, 236, etc. ;
σήματα φαίνειν, Il. 2, 353, montrer des
signes de la volonté des dieux ; σῆμά τινι
τιθέναι, Il. 8,
171 ; ou δεικνύναι, Il. 13, 244, produire, montrer à qqn un signe de la
volonté divine ; θεοῦ σάμασι πιθέσθαι,
Pd. P.
4, 355, obéir aux signes de la volonté
du dieu ; σ. νίκης, Eur. Ph. 1258, signe de victoire ; en
parl. des mots qui contiennent un présage, Od. 20, 111 ; particul. signes célestes, constellations
ou étoiles, désignant les changements des
saisons et de la température, Il.
22, 30 ; Soph.
fr. 379, 9, etc. ||
3 le signe auquel on
reconnaît une sépulture, tombeau, Il.
2, 814 ; 7,
86, etc. ; σῆμα
χέειν, Il. 6,
419, élever un tombeau ; σῆμα χέειν
τινί, Od. 2,
222, etc. ; ἐπί
τινι, A. Pl. 3,
26, 1, élever un tombeau à qqn ; στῆλαι
ἀπὸ σημάτων, Thc. 1, 93, colonnes funéraires qui se dressent du sol
des sépultures ; en gén. tombeau,
sépulture (dans un fleuve) Il.
21, 322 ; fig.
Plat. Crat.
400c ||
4 signe figuratif, signe
de reconnaissance sur des bulletins, Il.
7, 189 ; sur un sceau, Soph. Tr. 616 ; sur des boucliers, Eschl. Sept. 387, 398 ; Eur.
El. 456, sur
des vaisseaux, Eur. I.A. 241, 275 ;
particul. signes d’écriture figurative,
Il. 6, 168, 176,
178 ; d’où mot d’ordre, cri de
guerre, Eur. Rhes. 12, 688 ; signe
d’une limite, frontière, DP. 18, 129 ; signe de ressemblance, image, DP. 161 ||
II signal, Od. 21, 231 ; Eur. Ph. 1377 ||
E Dor. σᾶμα [σᾱ] Pd. l. c. ; cf. O. 10, 30, etc.
Étym.
Étymol. inconnue.