τειχοποιός

τεῖχος

τειχοφυλακέω-ῶ
τεῖχος, εος-ους (τὸ)
I mur de ville, primit. en pierres massives, Hdt. 7, 139 etc. ; Att. ; fig. τ. σιδηροῦν, Ar. Eq. 1046 ; τείχη χαλκᾶ, Eschn. 65, 33, mur de fer, murailles d’airain, etc. ; τεῖχος δέμειν, Il. 7, 436 ; ou οἰκοδομεῖν, Hdt. 1, 98, etc. construire un mur ; τ. ἄγειν, Thc. 6, 99 ; ou ἐλαύνειν, Att. pousser en avant la construction d’un mur ; τ. ἱστάναι, Dém. 479, 12, élever un mur ; τ. περιϐάλλεσθαι, Hdt. 1, 163, s’entourer d’un mur ; τ. ῥήξασθαι, Il. 12, 90, 257, faire une brèche dans un mur ; τ. καθαιρεῖν, Hdt. 6, 47, renverser un mur ; τ. κατασκάπτειν, Thc. 4, 109, renverser un mur en le sapant ; particul. à Athènes, τὰ μακρὰ τείχη, Thc. 2, 13 ; Plat. Rsp. 439e, Gorg. 455e ; Eschn. 51, 17 et 27, etc. les Longs Murs, ligne de fortification joignant la ville au Pirée ; au sg. τὸ μακρὸν τ. And. 7, 8, la partie de la ville voisine des Longs Murs ||
II p. suite :
1 fortification, forteresse, fort, Hdt. 3, 14, etc. ; au plur. en parl. d’un seul fort, Hdt. 4, 12 ||
2 place fortifiée, place forte, Hdt. 9, 41, 115, etc. ; au plur. Hdt. 9, 98.
Étym. R. indo-europ. *dheiǵh-, pétrir, façonner, modeler ; cf. τοῖχος, lat. fingō, sscr. déhmi, enduire, all. Teig.