-θε

θεά

θέα
θεά, ᾶς :
1 adj. f. divine, Il. 1, 280 ; 24, 615 ; Eschl. Suppl. 695 ; Soph. Ant. 1184 ||
2 subst. , θεά, déesse ; p. opp. à une femme mortelle (γυνή) Il. 14, 315 ; joint au nom de la déesse : Παλλάδος θεᾶς, Soph. Ant. 1184, de la déesse Pallas ; cf. Eur. Andr. 135 ; θεοὶ θεαί τε, Eschl. Sept. 86, les dieux et les déesses ; αἱ σεμναὶ θεαί, Soph. O.C. 458 ; Ar. Th. 224 ; Plut. Sol. 12, les déesses augustes, c. à d. les Érynies, à Athènes, appelées aussi ἔμφοϐοι θεαί, Soph. O.C. 40 ; δειναὶ θεαί, Eur. El. 1270 ; θεαὶ ἀνώνυμοι, Eur. I.T. 944, les déesses terribles ou sans nom ; μεγάλαι θεαί, Soph. O.C. 683 ; δύο τὼ θεά, Plat. Conv. 180d, les grandes déesses, les deux déesses, c. à d. Dèmèter et Perséphonè ||
E [θεά monosyll. par syniz. dans πότνια θεά, Od. 5, 215 ; 13, 391 ; 20, 61 ; Eur. Andr. 978]. — Dans les inscript. att. lorsqu’on parle de « déesses » sans parler en même temps de « dieux », le seul mot usuel dans la période classique est ἡ θεός, CIA. 4, b, 27, b, 4, etc. (439 av. J.-C.) en parl. d’Athèna (v. de nombreux exemples dans Meisterh. p. 98, 4, note 928) ; τὼ θεώ, les deux déesses, c. à d. Dèmèter et Perséphonè (v. Meisterh. ibid.) ; mais on lit : τῷ θεῷ καὶ τῇ θεᾷ, CIA. 4, b, 27, b, 39 (439 av. J.-C.) en parl. de Pluton et de Perséphonè ; τοῖς δώδεκα θεοῖς καὶ ταῖς σεμναῖς θεαῖς, CIA. 2, add. 57, b, 8-9 (362 av. J.-C.) ; ce n’est qu’à partir au 3e siècle av. J.-C. qu’on trouve θεά, même quand on ne parle que de déesses (inscr. de 282 av. J.-C.) v. Meisterh. p. 98, 4. — Épq. réc. θεή, A. Rh. 3, 252, 549, etc. ; Call. Dian. 119, 152 ; dans Hom. seul. au dat. pl. θεῇσ’, Il. 3, 158 ; θεῇσιν, Il. 8, 305. Lac. σιά, Ar. Lys. 1263.
Étym. fém. de θεός.