θέλγω
θελεμόςθέλγω (impf.
ἔθελγον, f.
θέλξω, ao.
ἔθελξα, pf. inus. ;
pass. f. θελχθήσομαι, ao. ἐθέλχθην, pf. inus.) propr. attirer,
d’où :
I charmer par des
enchantements magiques, en parl.
d’Hermès, Il. 24, 343 ; Od. 5, 47, etc. ; de Circé, Od. 10, 290 ; des Sirènes,
Od. 12, 40
||
II particul.
1 en
mauv. part, fasciner, séduire, tromper : τινά, Od. 16, 195, etc., qqn ;
τινά τινι, Il.
21, 276, 604 ; Od. 3, 264, etc. qqn au moyen de qqe ch. (paroles, mensonges,
ruse, etc.) ; avec un
inf. Eschl. Pr. 865 ; Soph. Tr. 355 ; El. N.A. 10, 14, séduire qqn
et le pousser à faire qqe ch. ||
2 en b.
part, calmer, adoucir, apaiser, charmer, acc. en parl. de l’espérance, Hh. Cer. 37 ; de la persuasion,
Eschl. Pr.
173 ; du
sommeil, Eur. I.A. 142 ; d’un chant, Plat.
Conv. 197e, etc. ||
III produire comme par
des sortilèges ou par un charme
magique : εὐφροσύναν, Pd. N. 4, 5, la joie du cœur ; ἀνηνεμίην, Anth.
9, 544, un temps calme et serein
||
E Impf. poét. θέλγον,
Il. 12, 255 ;
21, 604 ; impf. itér.
3 sg. θέλγεσκε, Od. 3, 264 ; fut. dor. θελξεῖ,
Thcr. Epigr.
5, 3 ; ao.
poét. θέλξα, Pd. l. c. ; ao. pass. 3 pl. épq. ἔθελχθεν, Od. 18, 212.
Étym.
cf. sscr. dhraj, tirer, attirer.