θερμός
θέρμοςθερμός, ή, όν :
I au
propre : chaud (bain, boissons, aliments, etc.) en parl. d’une chaleur
douce, Il. 14,
6 ; Od. 8,
249 ; Pd. O. 12, 27 ; Soph. Tr. 634 ; Plat. Leg. 761c ; ou d’une chaleur extrême (eau
bouillante), Od. 19, 388, etc. ;
en parl. de la fièvre, Pd. P. 3, 117 ; Thc. 2, 48 ; subst.
τὸ θερμόν, chaleur, chaleur de l’été,
Hdt. 1, 142 ;
Plat. Crat.
413c ;
Th. C.P.
2, 6, 1 ; très
souv. (s. e. ὕδωρ) eau chaude, Ar.
Nub. 1044,
Eccl. 216 ;
au pl. τὰ θερμά
(s. e. λουτρά)
thermes, bains chauds, Xén. Hell. 4, 5, 3 ;
ou (s. e.
χωρία) pays chauds, Hdt. 4, 29 ||
II fig.
1 chaleureux, ardent,
en parl. de pers. Eschl. Eum. 560 ; Ar. Vesp. 918, etc. ; en parl. de choses,
ardent, cuisant (mal, désir, etc.)
Soph. Tr.
1046 ; Ar.
Pl. 415 ;
Anth. 5, 115,
etc. ||
2 encore chaud,
c. à d. tout récent : ἴχνη, Anth. 9, 371, traces encore chaudes ; ἀτυχήματα, Plut.
M. 798e, infortunes toutes
récentes ||
3 qui vient d’un cœur
chaud, ou qui réchauffe l’âme :
subst. τὸ
θερμόν, Spt. Jer. 38, 2, faveur, grâce
||
Cp. -ότερος, Ant. 115, 30 ; Plat.
Phil. 24d, Tim. 79e, etc. ; Plut. Demetr. 11 ; Hld. 1, 9. Sup. -ότατος, Soph. Ph. 690 ; Ar. Th. 735 ||
E Fém. -ός, Hh. Merc. 110 ; Hés. Th. 696.
Étym.
indo-europ. *gwher-mo-, chaud ;
cf. θέρω,
lat. formus,
sscr. gharmá-,
angl. warm.