θρόνον

θρόνος

θρόνωσις
θρόνος, ου ()
I siège élevé, particul. :
1 sorte de haut fauteuil, Il. 24, 515, etc. ||
2 trône pour les rois ou les dieux, Hdt. 1, 14 ; Xén. Hell. 1, 5, 3 ; Thcr. Idyl. 7, 93 ; au pl. Eschl. Pr. 910, etc. ; Soph. Ant. 1041, etc. ; Ar. Av. 1732, etc. ; d’où fonction ou dignité royale, Soph. O.C. 425, 448 ; O.R. 237, etc. ||
3 siège de la Pythie ou du dieu qui rend des oracles, Eur. I.T. 1221, 1282 ; au pl. Eschl. Eum. 616 ||
4 siège de juge, Plut. M. 807b ||
5 siège du maître, dans une école, Plat. Prot. 315c ; Anth. 9, 174 ||
6 siège de patriarche ou d’évêque, trône épiscopal, Bas. 4, 697 ; Naz. 1, 1108, etc. edd. Migne ; p. suite, dans les écriv. ecclésiast. ὁ πρῶτος θρόνος, la dignité épiscopale ; ὁ δεύτερος θρόνος, l’office de prêtre, Naz. 3, 1053, 1249 Migne, etc. ||
II sorte de pain, Néanth. (Ath. 111d).
Étym. p.-ê. pré-grec.