θρῴσκω
θρῳσμόςθρῴσκω (f.
θοροῦμαι, ao. 2
ἔθορον)
1 s’élancer, bondir :
χαμᾶζε, Il.
10, 528, à terre ; ἐκ
δίφροιο, Il. 8,
320 ; ἀπὸ λέκτροιο, Od. 23, 32, d’un char, d’un
lit ; ἐπὶ δίφρου, Hés. Sc. 321, sur un char ; en parl. de
poissons : κατὰ κῦμα,
Il. 21, 126,
dans les flots ; en parl. de
traits : ἀπὸ νευρῆφι δ’ ὀϊστοὶ
θρῷσκον, Il. 15, 314, etc. les traits
s’élançaient de la corde de l’arc ; de fèves qui
sautent hors du van, Il.
13, 589 ; de
rames, Soph. O.C. 717 ||
2 avec
idée d’hostilité : ἐπὶ
Τρώεσσι, Il. 8,
252, etc. ; ἐπί
τινα, A. Rh. 1,
1296, fondre sur les Troyens, sur qqn ; abs. en parl. de maladies, Soph. Tr. 1028 ||
3 p.
ext. se hâter, s’avancer vivement, Pd. P. 9, 212 ; δόμους,
Soph. Tr.
58 ; πεδίον,
Eur. Bacch.
874, à travers une maison, une plaine
||
4 c. θόρνυμαι, saillir,
acc. Eschl.
Eum. 660
||
E Fut. épq. θορέομαι,
Il. 8, 179.
Pf. 2 part. fém. gén. τεθορυίης, Antim.
65 Kinkel conj.
Étym. R.
indo-europ. *dherh₃-, bondir,
monter ; cf. θόρνυμαι.