τρύξ
τρυξώδηςτρύξ, gén.
τρυγός (ἡ)
[ῠγ]
I vin nouveau, vin doux,
Hdt. 4, 23 ;
Ar. Nub.
50, Pax
576, Vesp.
1309, etc.,
Crat. (Com. fr.
2, 164); Th.
H.P. 9, 12,
1 ; prov. τρὺξ
κατ’ ὀπώραν, Cic. Att. 2, 12, la lie à
l’époque du raisin, c. à d. avant la
vendange, en parl. d’une chose ou d’une
entreprise prématurée ||
II vin fait avec le marc
de raisin, piquette, Hpc. 359, 8 ; Geop. 6, 13, 2 ; d’où marc,
Th. Lap.
57 ; Gal.
6, 343 ||
III lie de vin
ou d’huile, Ar.
Pl. 1085 ;
Hpc. 359, 8 ;
Plut. M.
692e ;
Thcr. Idyl.
7, 70 ; Luc.
Tim. 19 ;
p. ext. :
1 sédiment, dépôt d’un
liquide, Plut. M. 895c ; cf. Hpc. 1159f, 1228e ; Gal. 3, 61 ; Diosc. 2, 87 ||
2 scorie d’un métal,
Nic. Al.
15 ; Diosc.
5, 120 ||
3 τροχίσκοι τρυγός, Th.
H.P. 9, 9, 3,
boules ou pains de savon ||
4 fig. τρὺξ φωνῆς,
A. Pl. 155, le
dépôt que la voix laisse après elle, c. à
d. l’écho ||
5 en
parl. de pers. : comiq. en parl.
d’un vieil homme ou d’une vieille femme, vieux résidu
(v. ci-dessus au sens de lie).
Étym.
p.-ê. pré-grec.