τυραννοποιός

τύραννος

τυραννοφόνος
τύραννος, ου []
I subst. (ὁ, qqf. ) []
1 maître absolu, maître tout puissant, en parl. des dieux. (Zeus, Eschl. Pr. 736 ; Ar. Nub. 564 ; Arès, Hh. 7, 5 ; Apollon, Soph. Tr. 217, etc.) en parl. d’hommes, Pd. P. 3, 151 ; fig. en parl. de l’amour, Eur. Hipp. 538, etc. ; Sim. am. fr. 7, 69 ||
2 p. suite, celui qui usurpe le pouvoir absolu dans un État libre, d’où tyran, despote, Soph. O.R. 873 ; Xén. Hier. 8, 10 ; Plat. Gorg. 510b, etc. ; p. ext. en parl. de la famille d’un tyran : ὁ τύραννος, le fils d’un tyran, le jeune prince, Soph. Tr. 316, O.C. 847, Hdt. 3, 52 ; Charit. 1, 2 ; ἡ τύραννος, la femme ou la fille d’un tyran, la princesse, Eur. Hec. 809 ; Med. 41, 877, 1356, etc. ||
3 p. anal. le roitelet, oiseau, Arstt. H.A. 8, 3, 5 ||
II adj. τύραννος, ος, ον :
1 qui exerce un pouvoir absolu, despotique, Thc. 1, 122, 124 ; τυράννα δρᾶν, Soph. O.R. 588, agir en tyran ||
2 de tyran, de souverain : τυράννα σκῆπτρα, Eschl. Pr. 761, sceptre royal ; τ. σχῆμα, Soph. Ant. 1169, air ou tenue de souverain ; τύραννον δῶμα, Eur. Hipp. 843, etc. palais du roi ; τ. δόμος, Eur. Hel. 478, etc. maison royale, etc.
Étym. pré-grec.