ἡλιάω-ῶ

ἠλίϐατος

ἤλιθα
ἠλίϐατος, ος, ον [ῐᾰ]
I d’un abord difficile, inaccessible, d’où :
1 escarpé, très élevé, en parl. de rochers, Il. 15, 273, etc. ; Od. 10, 88, etc. ; Hés. Th. 675, 786 ; Sc. 422 ; Eschl. Suppl. 351 ; Eur. Suppl. 80, etc. ; de montagnes, de tours, A. Rh. 2, 169, etc. ; du trône de Zeus sur l’Olympe, Ar. Av. 1732 ; d’arbres, Hh. Ven. 268, etc. ; rar. en prose, en parl. de rochers, Xén. An. 1, 4, 4 ; Str. 818 ; de précipices, Luc. M. cond. 10 ; de lieux, Pol. 4, 41, 9 ||
2 profond, en parl. d’un antre, Hés. Th. 483 ; du Tartare, Stésich. 81 ; de la mer, Opp. H. 3, 171, etc. ; fig. en parl. du bien ou du mal, Damox. (Ath. 102c); Porph. Abst. 1, 12 ||
II p. ext. grand, gros, énorme, en parl. de membres, Opp. H. 5, 66 ; d’une vague, Plut. M. 163c; d’ombre épaisse, Plut. M. 935f, etc. ||
E Dor. ἀλί- [] Pd. O. 6, 110.
Étym. Orig. inconnue.