ὤρυξα

ὠρύω

ὠρύωμα
ὠρύω [] Anth. 11, 31, d’ord. moy. ὠρύομαι (seul. prés. et impf. et ao. ὠρυσάμην) []
I hurler, en parl. des loups et des chiens, Thcr. Idyl. 2, 35 ; Col. 116 ; DS. 1, 87 ; rugir, en parl. de lions, A. Rh. 4, 1389 ; Call. fr. 423 ; en parl. d’animaux en gén. Plut. M. 973a ; avec un acc. neutre, Thcr. Idyl. 1, 71 ; p. ext. en parl. de l’homme, Pd. O. 9, 163 ; Plat. com. (Ath. 628c); en parl. des flots de la mer, Anth. 11, 31 ; DP. 83 ||
II p. anal. :
1 pousser des hurlements de douleur, Hdt. 3, 117 ; Spt. Ps. 38, 8 ; ἐπί τινι, Luc. D. mort. 10, 13 ; περί τινα, Bion 1, 18, au sujet de qqn ; τινα, Thcr. Idyl. 1, 71, pousser des hurlements de douleur au sujet de qqn ||
2 pousser des cris de joie véhéments, Hdt. 4, 75 ||
E Act. seul. prés. part. Sib. 8, 240 ; [] Plat. com. l. c. ; DP. 83.
Étym. R. indo-europ. *h₃reuH-, hurler, rugir ; cf. sscr. rauti, ruváti, lat. rūmor, ravis, raucus.