ἀναγόρευσις

ἀναγορεύω

ἀναγραμματισμός
ἀν·αγορεύω (impf. ἀνηγόρευον, f. ἀναγορεύσω, ao. ἀνηγόρευσα, pf. inus. ; pass. f. ἀναγορευθήσομαι, ao. ἀνηγορεύθην, pf. ἀνηγόρευμαι) [ᾰγ]
1 faire connaître publiquement, proclamer, acc. Eschn. 70 fin, etc. ; ἀν. κήρυγμα, Pol. 18, 29, 4, publier une proclamation ; ἀν. τινὰ αὐτοκράτορα, Plut. Galb. 2, proclamer qqn empereur ; avec une conj. ἀν. ὅτι, Dém. 243, 15, proclamer officiellement que, etc. ; au pass. être proclamé (vainqueur, etc.) Plat. Leg. 730d ; Dém. 331, 6 ; Plut. Æmil. 10, etc. ||
2 proclamer, en parl. de notoriété publique, de renommée (non d’une proclamation officielle) : ὥστε μόνος φιλοπάτωρ παρὰ τοῖς Ἕλλησιν ἀναγορευθῆναι, Xén. Cyn. 1, 14, au point d’avoir été, seul chez les Grecs, proclamé « Philopator » (aimant son père) ||
E Les Att. emploient d’ord., au lieu du fut. rare (loi dans Dém. 267 fin) le fut. ἀνερῶ ; au lieu de l’ao. également rare (loi dans Dém. 243, 15) l’ao. ἀνεῖπον ; ttef. à l’inf. ἀναγορεῦσαι se rencontre, à côté de ἀνειπεῖν, dans les inscr. att. à partir de 325 av. J.-C. : de 325 à 30 av. J.-C. la proportion est de 28 ἀνειπεῖν contre 11 ἀναγορεῦσαι (v. Meisterh. p. 145, § 65, 5); au pass. le fut. est réc. Paus. 6, 4, 11 ; au lieu de l’inf. ao. pass. ἀναγορευθῆναι, les Att. disent ἀναρρηθῆναι ; ttef. ἀναγορευθῆναι se rencontre dans les inscr. tt. à partir de 307 av. J.-C. ; on trouve encore ἀναρρηθῆναι en 321 av. J.-C. (v. Meisterh. p. 150, 4).
Étym. ἀνα., ἀ.