ἀναπίπτω
Ἄναπιςἀνα·πίπτω (f.
ἀναπεσοῦμαι, ao.
2 ἀνέπεσον, pf. ἀναπέπτωκα)
I (ἀνά, de bas en haut) tomber, d’où se diriger de bas en haut, avoir son battement
de bas en haut, c. à d. vers l’avant,
en parl. des bras de la machine de tir
παλίντονον, Héron 135 (cf. ἀνάπτωσις) ||
II (ἀνά, en arrière)
1 tomber en arrière,
Eschl. Ag.
1599 ; Eur.
Cycl. 410
||
2 se renverser, se coucher
à la renverse, comme les rameurs,
Xén. Œc.
8, 8 ; Eq.
8, 17 ; Pol.
1, 21, 2, en
gén. Plat. Phædr. 254b ; joint à ὑπτίος, Xén. Hipp. 3, 14, etc. ; ou sur un lit de
table, Alex. (Ath. 23e) ; Luc. As. 23 ; NT. Matth. 15, 35, etc. ;
DS. 4, 59 ;
ou en gén. être
couché, se coucher, DS. 5, 14 ; Arr. Epict. 2, 18, 3 ;
p. suite, avoir des relations
intimes : μετά τινος, Spt. Sus. 36, avec qqn ||
3 reculer, céder le
terrain, Thc. 1,
70 ||
4 en
gén. s’écrouler, tomber, en parl. d’un
projet, Dém. 567, 12 ; fig. se laisser
abattre, perdre courage, Dém. 411, 3 ; avec ταῖς ὁρμαῖς, Pol.
4, 51, 8 ; ταῖς
ψυχαῖς, Pol. 20, 4, 6 ; Jos.
A.J. 8, 10,
3 ; ταῖς γνώμαις, Plut. Cleom. 5 ||
E Prés. 3 sg. poét. ἀμπίπτει,
Eschl. Ag.
1581. Ao. 1
réc. ἀνέπεσα, Spt. Tob. 2, 1. Pl. q. pf. 3 sg.
ἀναπεπτώκει (corr. ἀνεπεπ-) Dém. 567, 12.