ἀναπνοή
ἀνάπνοιαἀναπνοή, ῆς
(ἡ)
I (ἀνά, en haut)
1 action de tirer le
souffle, c. à d. d’aspirer, aspiration,
p. opp. à ἐκπνοή, Plat. Tim. 78e ; Arstt. H.A. 1, 11 ; Respir. 21, 1 ||
2 p.
ext. respiration en gén.,
c. à d. l’alternance de l’ἀναπνοή ou εἰσπνοή et de
l’ἐκπνοή, Arstt. Respir. 2, 3 ; ἀμπνοὰς ἔχειν,
Soph. Aj.
416, respirer, vivre ; τὴν ἀν. ἀπολαϐεῖν τινος, Plut. Rom. 27, intercepter la respiration de qqn, étrangler
ou étouffer qqn ; ἕως
τῆς ἐσχάτης ἀναπνοῆς, Pol.
3, 63, 5 ; μέχρι τῆς
ὑστάτης ἀν. Sext. 709, jusqu’au dernier souffle ; ὑπὸ τὴν ἀν. Pol.
10, 47, 9, tout d’une haleine ||
3 action de pousser le
souffle en haut, d’où évaporation,
Plat. Tim.
85a,
ou exhalaison, Th. H.P. 6, 2, 4 ||
4 soupirail, Plut. Æmil. 14 ||
II (ἀνά, de nouveau) action de reprendre haleine :
μόχθων, Pd.
O. 8, 7 ;
πόνων, Eur.
I.T. 92, repos
après des épreuves ; ἀναπνοὴν λαϐεῖν,
Plat. Phædr.
251e,
ou στῆσαι,
Pd. P.
4, 199, reprendre haleine ou courage ; ἀναπνοὴν
παρέχειν, Plat. Tim. 70c, laisser respirer ; ἀναπνοῆς
τυγχάνειν, Pol. 1, 71, 3, obtenir de respirer ||
E Poét. ἀμπνοή, Soph. Aj. 416 ; Eur. H.f. 869, etc. ; dor. ἀμπνοά, Pd. P. 3, 57 ; O. 8, 7, etc.
Étym.
ἀναπνέω.