ἀνθέω-ῶ
ἄνθηἀνθέω-ῶ (f.
ήσω, ao.
ἤνθησα, pf.
ἤνθηκα)
A intr.
I pousser, croître,
en parl. de barbe, d’un duvet naissant,
Od. 11, 320 ;
Hh. Ap.
139 ; Ar.
Lys. 1257 ;
en parl. de cheveux, Orph. Lith. 252 ; de plantes,
Hés. O.
580, etc. ;
d’arbustes, Thcr. Idyl. 27, 44 ||
II fleurir, d’où :
1 être couvert de
fleurs : ῥόδοις, Pd. I. 3, 36, être couvert de roses en fleur ; fig. πέλαγος ἀνθοῦν
νεκροῖς, Eschl. Ag. 659, mer couverte
(litt. fleurie ou émaillée) de cadavres ; avec le
gén. νεκρῶν τὸ πεδίον ἀνθεῖ,
Nicéph. 1, 495
W., la plaine est couverte de cadavres ||
2 fig. être dans sa fleur, c. à
d. dans sa fraîcheur, sa beauté, sa force :
ἀνθεῖν ἐν ὥρᾳ, Plat. Rsp. 475a, ou ἐφ’ ὥρᾳ, Plut. Per. 16, être dans la fleur de la jeunesse ; ἀ. δόξῃ, Pd. être dans toute
sa gloire ; en parl. de villes, de
peuples, être florissant, Hés.
O. 225 ;
Hdt. 4, 1,
etc. ; Thc.
1, 19, etc. ;
ἀνθεῖν ἀνδράσι, Hdt. 4, 1, abonder en
hommes ; avec le gén. φθειρῶν ἀνθ. Paus.
9, 33, 6, fourmiller de poux ;
cf. ci-dessus II,
1 ; en parl. de choses :
ὅτε Ἕκτορος ἤνθει δόρυ, Eur. Hec. 1210, lorsque la lance d’Hector était puissante ;
ἀνθούσης τῆς νέας Ἀκαδημίας, Plut. Luc. 42, la nouvelle Académie étant florissante ;
τὸ ἀνθοῦν τῆς δυνάμεως, Plut. Cor. 39, la puissance dans toute sa force ; νόσος ἤνθηκεν, Soph.
Tr. 1089, le
mal est dans toute sa force ||
B tr. faire pousser, faire croître, Anth. ||
E Prés. ind. 3 pl. dor. ἀνθεῦσι, Hés. O. 227 ; Thcr. Idyl. 27, 46 ; part. ion. et
dor. ἀνθεῦσα, Hdt. 4, 1 ; Thcr. Idyl. 5, 56. Impf. 3 sg. lac.
ἤνσει, Ar.
Lys. 1257.
Ao. dor. ἄνθησα, Pd. P. 1, 66, etc.
Étym.
ἄνθος.