ἀποϐαίνω

ἀποϐάλλω

ἀποϐάπτω
ἀπο·ϐάλλω (f. -ϐαλῶ, ao. ἀπέϐαλον, pf. ἀποϐέϐληκα) jeter de, d’où :
1 ôter : ὅπλα, Plat. Conv. 179a, des armes ; fig. ἀπ’ ὀμμάτων ὕπνον, Eur. Bacch. 692, chasser le sommeil des yeux ||
2 jeter au loin, rejeter, acc. Hh. Merc. 388 ; ἀσπίδα, Ar. Vesp. 23 ; Lys. 117, 3, un bouclier ; d’où au pass. être repoussé de, chassé de, gén. Plut. Dio. c. Brut. 3 ; en parl. d’animaux qui muent : ἀπ. τὰ κέρατα, Arstt. H.A. 2, 1, 37, etc. se dépouiller de ses cornes ||
3 perdre : τὰ πατρῷα, Hdt. 3, 53, son patrimoine ; τὴν οὐσίαν, Ar. Eccl. 806 ; perdre sa fortune ; τι ὑπό τινος, Xén. Conv. 4, 32, éprouver une perte par le fait de qqn ; avec un acc. de pers.: ὀλίγους τινάς, Thc. 1, 63 ; πολλοὺς τῶν στρατιωτῶν, Thc. 4, 7, perdre un petit nombre d’hommes, un grand nombre de soldats ; cf. Plut. Rom. 25 ||
Moy. ἀποϐάλλομαι (f. -ϐαλοῦμαι, ao. 2 ἀπεϐαλόμην) rejeter loin de soi, repousser, acc. And. 27, 12.