Ἀπολλοφάνης

ἀπόλλυμι

ἀπολλύω
ἀπ·όλλυμι :
I tr. au prés. et aux temps suiv. (impf. ἀπώλλυν, f. ἀπολέσω, att. ἀπολῶ ; ao. ἀπώλεσα ; pf. 1 ἀπολώλεκα ; v. ci-dessous pf. 2)
1 perdre, faire périr : λαὸν Ἀχαιῶν, Il. 5, 758, etc. l’armée des Grecs ; en parl. de choses : Ἴλιον, Il. 5, 648, détruire Ilion ; ἀ. τί τινος, Dém. 107, 8, sacrifier une chose en considération d’une autre ; fig. ἀπολεῖς με, Ar. Ach. 470, tu me feras mourir (avec tes questions, etc.) ||
2 perdre, subir une perte : ἀπ. τινα, Il. 18, 82 ; Od. 2, 46, etc. perdre qqn (un parent, un ami, etc.); ἀ. τὴν ἀρχὴν ὑπό τινος, Xén. An. 3, 4, 11, être dépossédé de l’empire par qqn ||
II intr. (au pf. 2 ἀπόλωλα, au pl. q. pf. ἀπολώλειν, et au moy. ἀπόλλυμαι, f. ἀπολοῦμαι, ao. 2 ἀπωλόμην)
1 être arraché pour sa perte de : ἀπωλόμην, Eur. I.T. 541, j’ai été arraché à ma patrie, d’où périr, être perdu : ἀπόλωλας, Ar. Nub. 1077 ; Plut. M. 185e, etc. tu es perdu ; ἀπώλετο λυγρῷ ὀλέθρῳ, Od. 3, 87, ou ἀπόλωλε κακὸν μόρον, Od. 1, 166 ou ὄλεθρον, Od. 9, 303, il mourut, il est mort d’une mort lamentable ; surt. dans les imprécations : κάκιστ’ ἀπολοίμην εἰ, Ar. Ach. 151, etc. que je périsse misérablement si...! ὁ κάκιστ’ ἀπολούμενος, Ar. Pl. 713, etc. ; Luc. D. deor. 14, 2, misérable, litt. destiné à la plus misérable fin ; avec un rég. ἀπ. ὑπό τινος, Hdt. 5, 126, périr de la main ou par l’intervention de qqn ||
2 au sens mor. se perdre, se laisser corrompre, Eur. El. 1065 ||
3 se perdre, s’évanouir, s’échapper, Od. 11, 586 ||
E Act. prés. ind. 3 pl. ἀπολλύασι, Thc. 7, 51. Ao. épq. ἀπόλεσσα, Il. 1, 268. Pf. 2 au sens trans. DH. 9, 40. Pl. q. pf. ἀπολώλειν ou ἀπωλώλειν, Att.Pass. fut. réc. part. ἀπολεσθησόμενος, Gal. 9, 728. Ao. ἀπωλέσθην, Spt. Ps. 82, 18. — Moy. fut. ion. ἀπολέομαι, Hdt. 8, 57, etc. ; d’où part. ἀπολεύμενοι, Hdt. 7, 209 dout. Ao. 2, 3 pl. épq. ἀπόλοντο, Il. 2, 162 ; Od. 3, 185, etc. ; opt. 3 pl. ion. ἀπολοίατο, Od. 9, 554. Ao. itér. 3 sg. ἀπολέσκετο, Od. 11, 586.