ἀποστερέω-ῶ
ἀποστέρησιςἀπο·στερέω-ῶ :
1 priver de, dépouiller
de : avec le gén. de la chose :
τινά τινος ἀπ. Hdt. 4, 92, etc. ; Att. (Eschl. Pr. 681 ; Xén. Mem. 1, 2, 63,
etc.) dépouiller qqn de qqe ch. (de sa
fortune, de la royauté, de la vie, etc.);
d’où au pass. être privé de, gén. Hdt. 3, 130 ; Soph. El. 813 ; Thc. 3, 42, etc. ; avec double acc.
τινά τι, Xén.
An. 7, 6, 9 ;
ou avec le gén. de pers. et l’acc. de
chose : τινός τι,
Xén. Hell.
4, 1, 20, enlever qqe ch. à qqn ;
avec un seul rég. de chose à l’acc.:
Eschl. Pr.
777 ; Soph.
O.R. 323 ;
Dém. 528, 16,
etc. ; ἀπ.
γάμον, Eschl. Suppl. 1063, détourner un
mariage ; au pass. être dépossédé
ou privé de, acc. Xén. Cyr. 6, 1, 12 ;
Plat. Theæt.
201b ||
2 faire défaut, manquer
à : τὸ σαφές μ’ ἀποστερεῖ,
Eur. Hel.
577, la certitude me fait défaut
||
E Fut. pass. ἀποστερηθήσομαι,
Lys. Dém.
Isocr. Fut. moy. au
sens pass. ἀποστερήσομαι,
Eur. H.f.
137 ; Thc.
6, 91 ; Dém.
765, 14, et
ἀποστεροῦμαι, And. 19, 26.