ἀσόφως

ἀσπάζομαι

ἀσπάθητος
ἀσπάζομαι (impf. ἠσπαζόμην, f. ἀσπάσομαι, ao. ἠσπασάμην, pf. ἤσπασμαι)
I accueillir avec affection ou avec empressement, Od. 3, 35 ; δεξιῇ ἔπεσσί τε μειλιχίοισι, Il. 10, 542, etc. accueillir par un serrement de main et par des paroles douces comme le miel ; cf. Pd. I. 2, 25 ; Hdt. 1, 122, etc. ; Eschl. Ag. 524 ; Soph. O.R. 596 ; p. suite :
1 caresser, en parl. d’un chien joyeux de revoir son maître, Xén. Mem. 2, 3, 9 ||
2 embrasser, Ar. Vesp. 607 ; Xén. Plut. ||
3 saluer, en parl. de gens qui s’abordent, Ar. Nub. 1145 ; Plat. Euthyd. 273b, ou qui prennent congé l’un de l’autre, Eur. Tr. 1276 ; Xén. Cyr. 1, 3, 2 ; ἀ. πόρρωθεν, Plat. Charm. 153b, saluer de loin ; ἀ. ταῖς κώπαις, Plut. Ant. 76, saluer avec les rames ; ἀ. τινα βασιλέα, DH. 4, 39 ; αὐτοκράτορα, Plut. saluer qqn roi, empereur ||
II p. suite, en génér. aimer, rechercher, s’attacher à : τινα, Eur. Plat. Plut. à qqn ; χρήματα, Plat. ; σοφίαν, Xén. rechercher les richesses, la sagesse ; avec ὅτι, Ar. Pl. 324, être content que ; p. anal. en parl. de chiens : ψευδῆ ἴχνη, Xén. Cyn. 3, 7, s’attacher à une fausse piste ||
E Impf. poét. 3 pl. ἀσπάζοντο, Pd. I. 2, 25.
Étym. Étym. inconnue.