δέκα
δεκάϐαθμοςδέκα (οἱ, αἱ, τὰ)
[ᾰ] indécl.
I dix, Hom. (Od. 9, 160 ; etc.) ;
etc. ; οἱ τὰ
δέκα (s. e. ἔτη) ἀφ’ ἥϐης, Xén. Hell. 3, 4, 23, ceux qui ont accompli dix des vingt années
du service militaire ; οἱ δέκα, les Dix,
c. à d.
1 les Dix qui gouvernèrent
à Athènes, après la prise de la ville par Lysandre, Lys. 172, 26 ; Isocr. 372b ||
2 autres, Thc. 8, 1 ; 8, 67 ||
3 à
Rome, les décemvirs proprement
dits (DH. 2,
27, etc. ; DS. 12, 23, etc. ; ou les decemviri agris dividundis, DH. 8, 76 ; ou les decemviri sacrorum,
App. Hann.
56, 6 ; DC.
fr. 74, 1 ; ou
les decemviri stlitibus judicandis,
DC. 54, 26)
||
II dix pour marquer un
nombre indéterminé, Il. 2, 489 ; 4, 347 ||
E Par élis. devant un esprit rude, δέχ’, DS. 19, 37 ; 20, 73. —
Sur la construction de δέκα avec d’autres n. de
nombre, v. ἕνδεκα, δώδεκα, τρεισκαίδεκα ou τρισκαίδεκα,
etc. ou
δεκαμία, δεκαδύο, δεκατρεῖς, etc.
Étym.
indo-europ. *déḱm ; cf.
lat. dĕcem,
sscr. dáśa.