διαϐολή
διαϐολίαδιαϐολή, ῆς
(ἡ)
I division, d’où :
1 brouille, inimitié,
Thc. 6, 65 ;
πρός τινα, Plut.
M. 479b, à l’égard de qqn
||
2 aversion,
répugnance : πρός τι, Plut. M. 610a ; τινος, aversion pour qqe ch. Plut. M. 456b, ou opposition contre qqn, Spt. Num. 22, 32 ||
3 p.
suite, appréhension, crainte : πρός
τι, Plut. M. 110a, à l’égard de qqe ch. ||
II accusation,
particul.
1 accusation (fondée)
Eur. Andr.
1005 ; Isocr.
5b ;
Pol. 5, 86, 7
||
2 fausse accusation,
calomnie, Hdt. 7,
10 ; Att. (Thc. 8, 91, etc.) ; δ. εἴς τινα,
And. 5, 11 ;
κατά τινος, Plut. Them. 4, calomnie dirigée contre qqn ; ἡ ἐμὴ δ. Plat. Ap. 19b, la calomnie dirigée contre moi ; ἐπὶ διαϐολῇ εἰπεῖν, Hdt.
3, 66, 73, dire calomnieusement ;
διαϐολὰς ἐνδέχεσθαι, Hdt. 3, 80 ; ou προσίεσθαι, Hdt. 6, 123, accueillir des
calomnies, prêter l’oreille à des calomnies ; εἰς διαϐολὰς καταστῆσαι, Lys. 171, 31, ou διαϐολὴν ποιεῖν,
Arstt. Rhet.
2, 14, 7, calomnier ; ἐν διαϐολαῖς εἶναι, Pol.
2, 11, 4, être calomnié; διαϐολὴν εἶχεν ὡς πλησιάζων, Plut. Thes. 19, il fut faussement accusé d’avoir des relations
avec, etc. ; διαϐολὴν
διαλύειν, Thc. 1, 131 ; ἐξελέσθαι,
Plat. Ap.
19b ;
ἀπολύεσθαι, DH.
6, 59, détruire de fausses
accusations.
Étym.
διαϐάλλω.